Ramallah, le 21 avril 2025, WAFA- Hier soir et ce matin, les forces israéliennes ont mené une campagne d’arrestations à grande échelle, arrêtant 20 civils, en Cisjordanie occupée, dont des enfants et ex-prisonniers.
Le Club des prisonniers et la Commission des affaires des prisonniers ont expliqué dans un communiqué de presse que les campagnes d'arrestation environ 20 citoyens distribués dans les provinces de Hébron, Naplouse, Ramallah, Salfit, Bétlaheem et Jérusalem, où elles ont été accompagnées d'intrusions et de saccages à grande échelle, d'agressions et de menaces contre les citoyens et leurs familles, et de saccages et de destructions des maisons des citoyens.
En outre, l’occupation poursuit depuis plus de deux mois son agression contre les gouvernorats de Jénine et de Tulkarem, accompagnée d’arrestations et d’enquêtes sur le terrain. Depuis le début de l'invasion, le nombre d'arrestations à Jénine et dans son camp de réfugiés a dépassé les 600, tandis qu'à Tulkarem et dans ses deux camps de réfugiés, le nombre a dépassé les 250, y compris les personnes arrêtées puis libérées.
Il convient de noter que l'occupation a adopté une série de politiques dans les différentes zones qu'elle envahit, dont les plus importantes sont les enquêtes systématiques sur le terrain qui ont ciblé des dizaines de familles, la conversion de maisons en casernes militaires après avoir forcé leurs propriétaires à partir et à se réinstaller dans d'autres zones, et la destruction délibérée des infrastructures.
Il convient de noter que les campagnes d’arrestations et les enquêtes sur le terrain qui les accompagnent, ainsi que ce que l’occupation mène contre notre peuple, constituent une opération de représailles qui s’inscrit dans le cadre du crime de « punition collective », car elles constituent et continuent de constituer les politiques les plus importantes, fixes et systématiques utilisées par l’occupation pour saper toute résistance.
De plus, les services de renseignements de l'occupation israélienne ont convoqué le ministre des Affaires de Jérusalem, Ashraf al-Awar, l'ont interrogé et lui ont émis un ordre d'expulsion de Cisjordanie.
Le gouvernorat de Jérusalem a déclaré dans un communiqué que les services de renseignement israéliens avaient convoqué le ministre Al-Awar et l'avaient interrogé. Le communiqué précise également que les services de renseignement lui ont infligé une interdiction de séjour en Cisjordanie pour une durée de six mois.
R.N