Ramallah, le 21 mai 2025, WAFA- Les déclarations critiques se multiplient de la part de responsables israéliens contre la politique du gouvernement d’occupation israélien et son agression continue contre la bande de Gaza, accusant ce dernier de commettre un crime de guerre collectif.

L’ancien ministre israélien de l’Armée, Moshe Ya’alon a réaffirmé dans une interview donnée ce mercredi que le gouvernement israélien commet bel et bien des crimes de guerre à Gaza. Il a souligné que Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir « ne veulent pas mettre fin à la guerre », préférant expulser les Palestiniens et renforcer la colonisation à Gaza.

Ces propos font suite à ceux du chef du parti d’opposition israélien (Les Démocrates), le général de réserve Yair Golan, qui a déclaré hier à la radio publique israélienne que le gouvernement israélien « tue les enfants à Gaza comme un passe-temps ».

En réponse, Moshe Ya’alon a déclaré que Golan s’était trompé : « Tuer des civils palestiniens n’est pas un simple hobby. C’est une idéologie messianique, nationaliste et fasciste », a-t-il écrit dans une publication sur le réseau X (anciennement Twitter).

Il a également souligné que c’est le gouvernement israélien actuel, “déséquilibré”, qui a empêché la libération des otages depuis le début de la guerre, ajoutant que la pression militaire est précisément ce qui cause leur mort.

Ya’alon a décrit les meurtres commis par le gouvernement de Netanyahu comme étant motivés par une idéologie messianique, nationaliste et fasciste, précisant que celle-ci est soutenue par des décrets rabbiniques affirmant qu’“il n’y a pas d’innocents à Gaza”.

Il a ajouté : « Ce n’est pas un passe-temps. C’est une politique gouvernementale dont le but ultime est de rester au pouvoir », soulignant la nécessité d’un changement politique par le remplacement de ce gouvernement d’extrémistes, de fugitifs de la justice et de corrompus.

Pour rappel, Ya’alon avait déjà tenu des propos similaires reconnaissant que les soldats israéliens mènent une guerre d’extermination dans le nord de la bande de Gaza.

Ces déclarations font écho à celles de Yair Golan, qui a accusé le gouvernement israélien de considérer le meurtre d’enfants comme une distraction, ainsi qu’à l’éditorial du journal Haaretz, qui qualifiait hier les actes de l’armée israélienne à Gaza de crime de guerre collectif.

H.A