Ramallah, 1er juin 2025, WAFA- Gaza est confrontée à l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire, alors que la famine touche 100 % de la population et que le système de santé est au bord de l’effondrement total, ont alerté ce dimanche des responsables médicaux et humanitaires.
Le Dr Bassam Zaqout, directeur de l’aide médicale dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré que la situation dans l’enclave est « celle d’un lieu de mort », ajoutant : « Il n’y a plus aucun endroit sûr. Les hôpitaux sont détruits ou paralysés. Des milliers de patients, dont 10 000 malades du cancer, n’ont plus accès aux traitements. »
Il a aussi indiqué que les hôpitaux restants manquent de carburant, d’oxygène, d’équipements et de médicaments vitaux, ce qui a déjà provoqué la mort de nombreux patients en soins chroniques comme les dialysés.
Pendant ce temps, l’UNRWA met en garde contre des chiffres d’aide trompeurs. Selon son porte-parole, Adnan Abu Hasna, seulement 800 camions ont pu entrer en 17 jours, ce qui ne couvre que 9 % des besoins de plus de deux millions de personnes.
Il dénonce : « La population est piégée dans une crise de famine et de maladies, alors qu’Israël tente de démanteler l’UNRWA et de la remplacer par une structure incapable de répondre à l'urgence. »
Les centres de distribution, réduits à une poignée, ne suffisent pas. Les citoyens, désespérés, font face à l’eau contaminée, à la malnutrition, à l’absence de vaccins et à une politique systématique de destruction des infrastructures médicales.
Les deux responsables appellent à une mobilisation urgente pour sauver ce qui peut encore l’être, et réclament la fin du siège, la reprise de l’aide humanitaire massive, et la protection des civils et du personnel médical.
H.A