Tulkarem, 7 juin 2025 (WAFA) – Les forces d’occupation israéliennes poursuivent leur agression contre la ville de Tulkarem et son camp pour le 132e jour consécutif, et contre le camp de Nour Shams pour le 119e jour, au milieu d’une escalade généralisée sur le terrain et de démolitions de maisons continues.
Notre correspondant a rapporté que ce matin, les bulldozers de l'occupation ont continué à démolir des dizaines de bâtiments résidentiels dans le camp de Tulkarem, pour le deuxième jour consécutif, dans le cadre d'un plan israélien visant à démolir 106 bâtiments dans les camps de Tulkarem et de Nur Shams, dont 58 bâtiments dans le seul camp de Tulkarem, contenant plus de 250 unités d'habitation et des dizaines d'établissements commerciaux concentrés dans les quartiers de Balawneh et d'Al-Akasha, avec un important déploiement d'unités d'infanterie à l'intérieur et autour du camp.
Il y a dix jours, les forces d'occupation ont notifié aux habitants du camp l'ordre de démolition immédiate, ne leur accordant que trois heures pour rentrer chez eux et évacuer leurs biens. Ils ont été soumis à des mesures arbitraires de persécution, de harcèlement, de détention et de tirs à balles réelles, malgré une autorisation préalable d'entrée.
Pendant ce temps, les forces d'occupation maintiennent un siège serré sur les camps de Tulkarem et de Nur Shams et leurs environs. Elles sont déployées dans les ruelles, les quartiers et les entrées, empêchant les habitants de se rendre chez eux pour les surveiller ou récupérer leurs effets personnels, et ouvrent le feu directement sur quiconque tente de s'en approcher.
Ces derniers jours, le camp de Nur Shams a été le théâtre de démolitions continues de bâtiments résidentiels, entraînant la démolition de plus de 20 bâtiments. Ces démolitions s'inscrivent dans le plan de l'occupation visant à démolir 48 bâtiments à Nur Shams, sous prétexte de dégager les routes et de modifier la configuration géographique des deux camps.
Selon les dernières données, l'escalade a déplacé plus de 5 000 familles des deux camps, soit plus de 25 000 habitants. Au moins 400 maisons ont été entièrement détruites et 2 573 autres partiellement endommagées. Les entrées des deux camps restent bloquées par des barrières, les transformant en zones quasi inhabitées.
R.N