NOUVELLES IMPORTANTES
Accueil Occupation 10/June/2025 04:21 PM

L'occupation poursuit son agression contre la ville de Tulkarem et ses deux camps pour le 135e jour consécutif, au milieu des démolitions de maisons

 

Tulkarem, le 10 juin, 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes ont poursuivi mardi, leur agression contre la ville de Tulkarem et son camp pour le 135e jour consécutif, et contre le camp de Nur Shams pour le 122e jour consécutif, dans un contexte d'escalade généralisée et de démolition continue de bâtiments résidentiels.

Le correspondant de WAFA, a rapporté que les bulldozers de l'occupation ont poursuivi à un rythme soutenu la démolition de dizaines de bâtiments résidentiels dans les quartiers de Balawneh et d'Akasha, dans le camp de Tulkarem, pour le cinquième jour consécutif. Cette opération s'inscrit dans le cadre du plan de l'occupation visant à démolir 106 bâtiments dans les camps de Tulkarem et de Nur Shams, dont 58 dans le seul camp de Tulkarem, comprenant plus de 250 logements et des dizaines de commerces.

Les forces d'occupation continuent d'imposer un siège serré aux deux camps, se déployant dans les ruelles, les quartiers et les entrées, empêchant les habitants d'accéder à leurs maisons pour les inspecter ou récupérer leurs biens, et ouvrant le feu direct sur quiconque tente de s'en approcher.

Ces derniers jours, le camp de Nur Shams a été le théâtre de démolitions continues de bâtiments résidentiels, entraînant la démolition de plus de 20 bâtiments. Ces démolitions s'inscrivent dans le cadre du plan de l'occupation visant à démolir 48 bâtiments à Nur Shams, sous prétexte de dégager les routes et de modifier la configuration géographique des deux camps.

Par ailleurs, les forces d'occupation ont pris d'assaut les abords de Dhnaba, Shuwaika, Ezbet al-Tayah et Iktaba hier et ce matin, procédant à des perquisitions approfondies. Elles ont également perquisitionné plusieurs maisons, vandalisant et détruisant leur contenu, et agressant leurs propriétaires. Elles ont également arrêté le jeune homme, Muhammad Muqbil, originaire d'Iktaba.

Ce matin, la ville a été le théâtre d'une intense activité de patrouilles de véhicules et d'unités d'infanterie d'occupation dans les rues principales et les quartiers. Elles étaient stationnées dans la rue de l'hôpital gouvernemental Martyr Thabet Thabet et au centre du marché. Ils ont entravé la circulation des citoyens et des véhicules, klaxonnant de manière provocatrice et circulant à contresens.

Par ailleurs, les forces d'occupation ont renforcé leurs mesures aujourd'hui au poste de contrôle militaire d'Anab, à l'est de Tulkarem, empêchant les véhicules quittant la ville de passer. Elles ont bloqué les véhicules entrant à Tulkarem, contrôlé les papiers d'identité de leurs passagers et arrêté deux jeunes hommes, après les avoir agressés sans connaître leur identité.

Parallèlement, les forces d'occupation continuent de saisir plusieurs immeubles résidentiels de la rue de Naplouse et du quartier nord de la ville, notamment ceux faisant face au camp de réfugiés de Tulkarem. Elles ont évacué par force leurs résidents et les ont transformés en casernes militaires. Certains de ces bâtiments sont sous contrôle de l'occupation depuis plus de trois mois, et des engins lourds et des bulldozers ont été déployés à proximité.

La rue de Naplouse, qui relie les camps de réfugiés de Tulkarem et de Nur Shams, a également subi à des grandes dégâts en raison des monticules de terre posés par les forces d'occupation il y a plusieurs mois, entravant la circulation des véhicules et aggravant les souffrances des habitants.

Cette agression persistante a jusqu'à présent causé la mort de 13 civils, dont un enfant et deux femmes, dont l'une était enceinte de huit mois. Des dizaines de blessés et d'arrestations ont également été signalés, ainsi que des destructions massives d'infrastructures, d'habitations, de commerces et de véhicules.

Selon les dernières données, l'escalade a déplacé plus de 5 000 familles des deux camps, soit plus de 25 000 citoyens. Au moins 400 maisons ont été entièrement détruites et 2 573 autres partiellement endommagées. Les entrées des camps restent bloquées par des barricades, les transformant en zones presque sans vie.

K.R

 

 

Nouvelles connexes

Lire la suite