Lima, le 12 juin 2025, WAFA- Le Pérou a officiellement renvoyé au procureur général des droits de l'homme la question des crimes de génocide, soulevée par la Fondation "Hind Rajab pour les droits de l'Homme" contre un soldat de l'occupation israélienne, qui a participé à la destruction de quartiers et d'infrastructures dans la bande de Gaza, devenant ainsi le premier pays à reconnaître la nature des crimes commis et à rendre des comptes aux personnes impliquées.
Le procureur péruvien étudie actuellement les preuves présentées, plutôt que d'évaluer si elle a le pouvoir d'aller de l'avant, une fois que l'affaire est entrée dans les premiers stades d'une enquête criminelle, dans le cadre de l'engagement du Pérou en vertu du Statut de Rome et du droit international humanitaire.
D'après la Fondation Hind Rajab, il ne s'agit pas d'une procédure formelle, mais que les crimes sont en cours d'enquête et que "la justice est en cours".
La plainte a été déposée par l'avocat péruvien Julio César Arbizo González, qui représente la fondation, et comprenait des preuves audio-visuelles et des sources de renseignement, contre un soldat qui "a servi dans l'armée d'occupation israélienne dans le Corps des ingénieurs de combat pour avoir participé directement à la destruction des quartiers civils de Gaza pendant l'agression militaire de 2023-2024".
Cette mesure est une avancée importante dans le contexte du principe de la juridiction universelle, car l'enquête confirme le respect par le Pérou du droit international humanitaire et envoie un message clair que les auteurs de crimes internationaux ne bénéficient pas de la protection juste parce qu'ils sont hors des zones de conflit.
N.S