Accueil international 12/June/2025 11:30 PM

L’Assemblée générale des Nations Unies reprend sa dixième session extraordinaire d’urgence.

L’Assemblée générale des Nations Unies reprend sa dixième session extraordinaire d’urgence.

 

New-York, le 12 juin 2025, WAFA – L'Assemblée générale des Nations Unies a repris jeudi, sa dixième session extraordinaire d'urgence consacrée aux actions israéliennes illégales dans le territoire palestinien occupé, tenue pour la première fois en avril 1997.

La reprise de cette session fait suite au veto des États-Unis, le 4 juin, à un projet de résolution du Conseil de sécurité, appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza, présenté par les dix membres non permanents du Conseil.

L'Assemblée générale doit voter sur ce projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza. Elle exige également qu'Israël, puissance occupante, mette immédiatement fin au blocus, ouvre tous les points de passage frontaliers et garantisse un accès généralisé à l'aide humanitaire pour les civils palestiniens dans toute la bande de Gaza.

Président de l'Assemblée générale:

À l'ouverture de la reprise de la session, le Président de l'Assemblée générale, Philomon Yang, a déclaré qu'après 20 mois de guerre, « les horreurs de Gaza doivent cesser ».

Il a souligné que malgré l'urgence de la situation, le Conseil de sécurité  reste paralysé sur ce dossier, incapable d'assumer sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales».

 « Il est inacceptable que des civils innocents, notamment des femmes et des enfants, continuent d'être tués sans fin, que des otages soient toujours détenus, que des civils soient délibérément privés de nourriture, d'eau et de médicaments, et que des civils continuent d'être déplacés de force, » a-t-il dit.

M. Yang a affirmé que l'Assemblée générale était appelée à agir aujourd'hui, s'adressant aux délégués en tant que représentants de la communauté internationale : « Nous devons traduire notre engagement envers la Charte des Nations Unies, le droit international, la justice, la dignité et la valeur de chaque être humain en actions concrètes sur le terrain. »

Et d’ajouter : « Ces valeurs ne sont pas que des idéaux. Elles sont le fondement de l'espoir et de la paix. »

Il a déclaré que la réunion de haut niveau sur la mise en œuvre de la solution à deux États, prévue à New York la semaine prochaine, donnera aux pays l'occasion de démontrer leur détermination à parvenir à la paix dans le territoire palestinien occupé.

Espagne :

L'Ambassadeur Héctor José Gómez, Représentant permanent de l'Espagne auprès des Nations Unies, a présenté le projet de résolution à l'Assemblée. Il a dit qu'il appelait à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et durable à Gaza et à la facilitation immédiate et durable de l'entrée complète, rapide, sûre et sans entrave de l'aide humanitaire à Gaza, notamment de nourriture, de fournitures médicales, de carburant, d'équipements, d'abris et d'eau potable.

Il a ajouté que le texte affirme également l'obligation des parties à un conflit armé de respecter et de protéger la population civile et appelle tous les États à respecter et à protéger le personnel humanitaire, y compris le personnel des Nations Unies.

Il a poursuivi que le projet de résolution rejetait catégoriquement toute tentative de changement démographique dans la bande de Gaza et en Cisjordanie  et condamnait tout projet de déplacement forcé, individuel ou massif.

Dans ce contexte, M. Gómez a déclaré que le projet de résolution appelait également à l'arrêt immédiat de la construction et de l'expansion des colonies, des confiscations de terres et de la démolition d'habitations palestiniennes en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est.

Il appelle également à des mesures immédiates et concrètes pour préserver l'unité du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et assurer l'unification de la bande de Gaza avec la Cisjordanie sous l'autorité de l'Autorité palestinienne.

L'ambassadeur d'Espagne a déclaré que la communauté internationale devait « envoyer un message fort » concernant la situation à Gaza et a vivement encouragé tous les États membres à voter en faveur du projet de résolution.

F.N

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