Bethléem, le 18 juin 2025, WAFA- Un jeune palestinien a été exécuté à l’aube de ce mercredi par des tirs des soldats de l’occupation israélienne dans le village d’al-Walaja, à l’ouest de la ville de Bethléem, son corps ayant été confisqué par les forces israéliennes.
Le ministère de la Santé a confirmé la mort du jeune Moataz Hamza Hussein al-Hajajleh, âgé de 21 ans, tué par balles par l’armée israélienne dans la localité d’al-Walaja, avant que son corps ne soit retenu.
Par ailleurs, les forces israéliennes ont également agressé par des coups le jeune Bahaa Khaled Al-Atrash lors de la perquisition de son domicile dans le même village.
Dans le même contexte, l’armée d’occupation a arrêté le jeune Ahmad Naeem Mohammad Abu Khudr, 20 ans, originaire du camp de réfugiés d’Aida, au nord de Bethléem.
Le village d’Al-Walajeh, situé à l’ouest de Bethléem, est l’un des nombreux villages palestiniens directement touchés par l’expansion de la colonisation israélienne et la construction du mur de séparation. Entouré presque entièrement par ce mur, le village est de facto isolé, et ses habitants subissent de fortes restrictions de mouvement, des confiscations de terres, ainsi que des incursions militaires fréquentes.
Ces incursions, souvent nocturnes, s’inscrivent dans une politique israélienne plus large d’arrestations massives, en particulier de jeunes Palestiniens. L’usage de la force, y compris des tirs à balles réelles lors de simples opérations d’arrestation, est régulièrement dénoncé par les organisations internationales des droits humains comme excessif et illégal.
Bethléem et ses environs, y compris les camps de réfugiés comme Aïda, sont également le théâtre récurrent de raids militaires israéliens. Ces zones, densément peuplées, sont souvent ciblées pour des arrestations ou des opérations de « répression », en dehors de tout cadre judiciaire transparent.
Cette violence quotidienne, notamment contre de jeunes civils, s’inscrit dans un contexte plus large de militarisation de la vie civile en Cisjordanie occupée, où les droits fondamentaux sont systématiquement bafoués par la puissance occupante.
H.A