Gaza, le 18 juin 2025, WAFA- Au moins 34 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés à l’aube de ce mercredi, dans une série de frappes et de tirs israéliens visant plusieurs zones de la bande de Gaza, toujours sous un blocus total et des bombardements intensifs.
Parmi les victimes, 11 personnes ont été tuées et des dizaines blessées alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire près de Wadi Gaza, au centre de l’enclave.
Une autre attaque meurtrière a visé une maison de la famille Al-Ghamri dans le camp de réfugiés de Maghazi, faisant 10 morts, dont les parents et leurs enfants.
À Gaza-ville, un bombardement a frappé une maison située près de la mosquée Ali, dans le quartier de Zaytoun, tuant 8 personnes. Par ailleurs, dans la zone des Mawasi de Khan Younis, l’aviation israélienne a ciblé les tentes de déplacés, causant la mort de 5 personnes de la famille Rasras, dont un couple et deux de leurs enfants.
L’armée israélienne a également procédé à de larges destructions de maisons à l’est de Gaza-ville et dans la ville de Jabaliya, au nord.
Depuis la mise en place, le 27 mai dernier, de points de distribution d’aide alimentaire, plus de 300 Palestiniens ont été tués dans ces lieux transformés en « pièges mortels », selon les autorités locales. Ces centres, opérés selon un mécanisme unilatéral israélo-américain et rejetés par l’ONU, sont accusés d’exposer délibérément les civils au danger tout en humiliant la population.
Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est soumise à une offensive militaire israélienne d’une ampleur sans précédent, accompagnée d’un siège total. Le bilan s’élève à 55 493 morts et 129 320 blessés, en majorité des femmes et des enfants. De nombreux corps restent sous les décombres, les secours ne pouvant y accéder à cause des bombardements incessants.
La situation humanitaire est qualifiée de catastrophique par les Nations Unies : pénuries extrêmes de nourriture, d’eau, de médicaments, et destruction systématique d’infrastructures civiles.
H.A