New York, le 20 juin 2025, WAFA– Les Nations Unies ont une fois de plus inclus Israël, la puissance occupante, sur leur « liste noire » annuelle des parties responsables de violations graves contre les enfants dans les zones de conflit, selon le rapport 2024 du secrétaire général de l'ONU António Guterres sur les enfants et les conflits armés.
Le rapport, qui détaille les violations commises en 2024, désigne Israël comme responsable de meurtres et de mutilations d'enfants, ainsi que d'attaques contre des écoles et des hôpitaux. Cette inscription souligne la présence continue d'Israël sur la liste noire pour de graves violations des droits de l'enfant commises lors de conflits armés.
Selon le rapport, un total de 8 554 violations graves ont été commises contre 2 944 enfants palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, par les forces d’occupation israéliennes et les colons.
L'ONU a recensé la détention de 951 enfants palestiniens, dont 861 en Cisjordanie, dont 259 à Jérusalem-Est, et 90 à Gaza. De plus, 27 enfants auraient été utilisés comme boucliers humains par les forces israéliennes lors d'opérations militaires.
Le rapport souligne également l’impact sur les enfants handicapés, indiquant que 1 561 enfants handicapés ont été touchés, dont 1 507 blessés par les forces israéliennes et 54 par les colons.
En termes d’accès humanitaire, les forces israéliennes auraient entravé les livraisons d’aide à 5 091 reprises, dont 2 828 en Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) et 2 263 à Gaza.
Le Secrétaire général Guterres a exprimé sa « profonde préoccupation face à l'escalade continue des violations graves contre les enfants » par les forces israéliennes et a appelé à la responsabilité.
Il a réitéré l’importance du respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme, soulignant la protection spéciale accordée aux enfants et la nécessité de protéger les écoles et les hôpitaux.
Le rapport intervient alors qu’Israël poursuit, depuis le 7 octobre 2023, son agression contre Gaza, décrite par de nombreux observateurs et organisations de défense des droits de l’homme comme une campagne de génocide impliquant meurtres, famine, destruction et déplacements forcés.
H.A