Ramallah, le 20 juillet 2025, WAFA- L’Organisation des Nations unies a indiqué qu’au moins 2 895 Palestiniens ont été déplacés de 69 communautés à travers la Cisjordanie depuis le début de l’année 2023, en raison d’un environnement coercitif provoqué par l’escalade de la violence des milices de colons israéliens et les restrictions imposées à la liberté de mouvement.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) en Palestine a précisé, dans un communiqué publié ce dimanche, qu’entre janvier 2023 et la mi-juillet 2025, au moins 2 895 Palestiniens ont été contraints de quitter 69 communautés en Cisjordanie, en particulier des communautés pastorales et bédouines, en raison de la montée de la violence des colons et de l’environnement coercitif qui en résulte.

OCHA a ajouté que 45 % des familles déplacées proviennent du gouvernorat de Ramallah (1 309 personnes sur un total de 2 895), suivi des gouvernorats d’Hébron, de Bethléem, de Naplouse, de Tubas, de Salfit, de Jérusalem et de Jéricho.

Le rapport indique également qu’un tiers des personnes déplacées depuis le début de l’année 2025 sont originaires de la vallée du Jourdain (215 sur un total de 636 personnes déplacées).

OCHA a par ailleurs souligné la recrudescence des attaques des colons et de leurs activités coloniales en Cisjordanie, affirmant : « Entre les 8 et 14 juillet, au moins 30 attaques de colons contre des Palestiniens ont été documentées, ayant causé des victimes, des dégâts matériels ou les deux à la fois. »

Selon la Commission de résistance contre le mur et les colonies, les colons ont mené plus de 2 153 agressions au cours du premier semestre de 2025, qui ont entraîné la mort de 4 Palestiniens. Ces attaques incluent des assauts contre des villages palestiniens, des agressions contre leurs habitants, des incendies de maisons, des tirs sur des civils, l’installation de nouveaux avant-postes coloniaux, la confiscation de terres, ainsi que des attaques contre des routes et des véhicules.

H.A