Tulkarem, le 5 août, 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur agression contre la ville de Tulkarem et son camp pour le 191e jour consécutif, et contre le camp de Nur Shams pour le 178e jour consécutif, malgré les renforts militaires et l'escalade continue.

Le correspondant de WAFA, a rapporté que les forces d'occupation ont déployé aujourd'hui des renforts militaires, comprenant des véhicules, des camion-citerne et des citernes d'eau, vers la ville depuis l'ouest et le sud. Elles ont spécifiquement ciblé les casernes militaires qu'elles avaient installées dans plusieurs maisons après l'évacuation forcée de leurs habitants. Ces casernes situées rue Naplouse, dans les quartiers nord et est, ainsi qu'à proximité et à l'intérieur des deux camps.

Le correspondant a ajouté que la ville et ses banlieues, en particulier Dhnaba, Iktaba et Al-Azb, sont le théâtre d'une intense activité 24h/24 de la part des véhicules d'occupation et des unités d'infanterie qui patrouillent les rues principales. Elles entravent délibérément la circulation des véhicules et des civils, en installant des points de contrôle volants, en procédant à des fouilles et en contrôlant les cartes d'identité.

Les forces d'occupation maintiennent un siège strict sur les camps de Tulkarem et de Nur Shams, empêchant les habitants d'y entrer pour vérifier l'état de leurs maisons. Elles les poursuivent en tirant des vraies balles et en utilisant des bombes assourdissantes.

Les camps de Tulkarem et de Nur Shams ont été soumis à des démolitions à grande échelle au cours du mois dernier, ciblant un grand nombre de bâtiments résidentiels. Ces démolitions s'inscrivent dans le plan de l'occupation visant à démolir des centaines de maisons, à expulser leurs propriétaires par force et à les réduire en ruines. D'autres maisons ont été incendiées. Le nombre de bâtiments entièrement démolis au cours de l'agression en cours atteint 1 000, tandis que des milliers d'autres ont été partiellement démolis. À cela s'ajoutent les destructions et actes de vandalisme massifs sur les maisons restantes, ne laissant aucun signe de vie normale dans les deux camps.

L'escalade a entraîné le déplacement forcé de plus de 5 000 familles des camps de Tulkarem et de Nur Shams, soit plus de 25 000 habitants. Les entrées des camps ont continué d'être fermées par des barrières, les transformant en zones sans vie. L'agression a également causé la mort de 14 citoyens, dont un enfant et deux femmes, dont l'une était enceinte de huit mois. Des dizaines de blessés et d'arrestations ont également eu lieu, ainsi que des destructions massives d'infrastructures, d'habitations, de commerces et de véhicules.

K.R