Bruxelles, le 27 août 2025, WAFA- Le sultan de Brunei, Dar Al-Salaam Hassan Al-Balqiya, et le Premier ministre de la Malaisie, Anwar Ibrahim, ont souligné la centralité de la question palestinienne au cœur du conflit au Moyen-Orient, exprimant leur vive préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, résultant des actes de génocide et de nettoyage ethnique perpétrés par les forces d'occupation israéliennes. 

Les deux dirigeants, dans une déclaration commune, lors de leurs 26 consultations annuelles tenues à Putrajaya, en Malaisie, ont condamné dans les termes les plus sévères les actes de violence indiscrète et le blocus total de l'accès de l'aide humanitaire au peuple palestinien de la bande de Gaza, qui ont entraîné un grand nombre de victimes et une grave pénurie de produits de première nécessité, de médicaments et de nourriture. 

Les deux dirigeants ont également exprimé leur rejet catégorique des résolutions israéliennes concernant l'occupation totale de la bande de Gaza et sa vision d'expansion illégale du soi-disant "Grand Israël", considérant que cela constitue une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations Unies et de ses résolutions pertinentes, ainsi qu'une ignorance des principes de l'humanité et de l'ordre international fondé sur les lois. 

De plus, les deux dirigeants ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour mettre fin à l'impunité, garantir le respect du droit international, protéger les droits des Palestiniens et fournir un accès humanitaire urgent et illimité. Ils ont également souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu et de traiter les racines du conflit, dans le but de mettre fin à l'occupation qui dure depuis des décennies. 

Ils ont réaffirmé leur soutien indéfectible et leur pleine solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour la paix, la liberté et le droit à l'autodétermination, en insistant sur le fait qu'une solution juste et durable doit être trouvée par des moyens pacifiques et en conformité avec le droit international, le droit international humanitaire et les résolutions des Nations Unies. 

N.S