Le Caire, le 6 septembre, 2025,WAFA- Le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdel Aty, a affirmé que la famine dans la bande de Gaza est entièrement d'origine humaine et causée par l'occupation israélienne, réitérant son rejet catégorique de la liquidation de la cause palestinienne.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, M. Abdel Aty a souligné que toute tentative visant l'UNRWA est inacceptable et que tous les mécanismes alternatifs avaient échoué lamentablement. Il a réaffirmé le ferme soutien de l'Égypte à l'agence face aux crises auxquelles elle est confrontée.
Le ministre égyptien des affaires étrangères a déclaré que l'intransigeance d'Israël constituait le principal obstacle à l'avancée du processus de trêve, réitérant l'importance cruciale d'un cessez-le-feu à Gaza. Il a rejeté les politiques expansionnistes menées par l'occupation dans les territoires palestiniens, soulignant qu'Israël utilisait la famine comme une « arme de guerre ».
Il a passé en revue les efforts déployés par l'Égypte pour faciliter l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, notant que l'Égypte a maintenu le point de passage de Rafah ouvert 24 heures sur 24, indiquant que la bande de Gaza a besoin d'au moins 700 camions d'aide par jour.
Il a appelé Israël à accepter la proposition de Witkoff d'un cessez-le-feu à Gaza.
De son côté, le Commissaire général de l'UNRWA a qualifié la bande de Gaza de « zone de guerre », soulignant que 90 % du siège de l'agence avait été détruit et que l'agence risquait de s'effondrer faute de ressources financières. Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à la crise humanitaire, la famine à Gaza étant devenue une réalité et Israël a franchi toutes les limites et toutes les lignes rouges.
Lazzarini a appelé à la « levée des restrictions imposées aux organisations humanitaires à Gaza » et à l'autorisation de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, soulignant que la situation financière de l'agence est « extrêmement désastreuse », l'obligeant à suspendre certains de ses programmes. Il a salué le rôle des journalistes à Gaza dans la couverture de la situation, soulignant que les travailleurs humanitaires et les journalistes payaient un « lourd tribut ».
K.R