Jérusalem occupée, le 27 octobre 2025, WAFA– Le Département des affaires de Jérusalem de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé, ce lundi, la fermeture par les autorités d’occupation israéliennes de la porte des Maghrébins après les incursions matinales et vesperales, durant lesquelles 72 colons et près de 450 touristes étrangers sont entrés dans l’enceinte d’Al-Aqsa dans le cadre de circuits touristiques organisés par des institutions israéliennes. Selon le département, cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à marginaliser le rôle islamique officiel et à imposer une administration israélienne de facto sur l’esplanade sacrée.
Dans un communiqué, le département a averti que cette politique constitue une atteinte directe au statu quo historique et juridique de la mosquée Al-Aqsa, cherchant à en altérer l’identité religieuse et patrimoniale pour la transformer progressivement en site placé sous contrôle israélien sous prétexte de “visites touristiques”, en violation flagrante de la garde islamique reconnue du lieu saint.
Le département a souligné que l’introduction de groupes de touristes sous supervision des forces de sécurité israéliennes ne relève pas d’un simple acte touristique, mais d’une manœuvre politique visant à renforcer la présence coloniale au sein du sanctuaire et à imposer un partage temporel et spatial du site sacré. Il a mis en garde contre une escalade des tensions à Jérusalem, notamment face à la recrudescence des attaques visant les gardiens des waqfs et les fidèles.
Le Département des affaires de Jérusalem a appelé la communauté internationale, et l’UNESCO en particulier, à assumer leurs responsabilités dans la protection du caractère religieux et spirituel de la mosquée Al-Aqsa et à empêcher l’utilisation du tourisme comme outil politique de modification du statu quo.
Il a conclu en affirmant que la mosquée Al-Aqsa constitue un symbole religieux et national pour les peuples arabe et musulman, et que toute tentative de la placer sous administration israélienne porte atteinte à la stabilité régionale et contredit les principes du droit international ainsi que les résolutions de la légitimité internationale.
H.A
