Gaza, le 7 septembre 2025, WAFA- La porte-parole de l’UNICEF, Tess Ingram, a averti que le risque de famine dans la ville de Gaza s’aggravera et se propagera au centre de la bande de Gaza en quelques semaines si une action urgente n’est pas prise.

Elle a déclaré dans un communiqué de presse depuis Gaza dimanche que le risque de famine se propageant dans la ville de Gaza existe, soulignant que les familles ne sont plus en mesure de fournir de la nourriture à leurs enfants et que la situation dans la bande est devenue « catastrophique ».

Elle a souligné que les Palestiniens dans la bande de Gaza, en particulier à l’est et au nord de la ville de Gaza, vivent sous la menace constante d’une escalade des bombardements israéliens.

De plus, elle a déclaré : « Les Palestiniens dans ces zones fuient le bombardement vers l’ouest en direction de la mer, où le nombre de camps et de tentes augmente le long de la bande côtière ».

Elle a confirmé que les directeurs d’hôpitaux l’ont informée de l’augmentation du nombre d’enfants souffrant de fractures, brûlures et blessures à la suite des bombardements israéliens ces derniers jours.

Ingram a ajouté que de nombreux Palestiniens dans la ville de Gaza envisagent de se déplacer vers le sud, mais ils réalisent que la situation là-bas est similaire, avec la nourriture et l’eau potable rares et les bombardements continus. « Il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza », a-t-elle déclaré, avertissant que la famine pourrait s’étendre au centre de la bande de Gaza en quelques semaines si une action urgente n’est pas prise.

Elle a souligné que les travailleurs de la santé et humanitaires ainsi que les journalistes ont averti de la famine à Gaza pendant des mois, « mais rien n’a changé », notant que les résidents palestiniens vivent dans un état d’impuissance parce qu’ils savent que le pire est encore à venir, et que "il n’y a pas assez de pression internationale pour changer cette réalité."

N.S