Riyad, le 10 septembre, 2025,WAFA- Le prince héritier et Premier ministre saoudien, le prince Mohammed ben Salmane, a déclaré : « La terre de Gaza est palestinienne, et les droits de son peuple sont inaliénables et ne peuvent être ni confisqués par l'agression ni anéantis par la menace. Notre position est ferme : protéger les droits et œuvrer avec diligence pour prévenir les violations ».

Dans le discours royal annuel prononcé mercredi au nom du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salmane ben Abdelaziz, à l'ouverture de la deuxième année de la neuvième session du Conseil de la Choura, il a souligné que « l'initiative arabe de paix, lancée par le Royaume en 2002 et mise en œuvre au niveau international dans la perspective d'une solution à deux États, constitue aujourd'hui une voie sans précédent vers la création d'un État palestinien».

Il a ajouté : « Les efforts intensifs du Royaume ont permis à un nombre croissant de pays de reconnaître l'État de Palestine, et la mobilisation sans précédent suscitée par la Conférence internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux États à New York a renforcé le consensus international en faveur de la mise en œuvre de cette initiative ».

Il a poursuivi : « Tout en remerciant tous les partenaires régionaux et internationaux participants pour leurs contributions humanitaires efficaces, nous réitérons notre appel aux autres pays pour qu’ils participent à cette phase».

Le prince héritier saoudien a condamné « la poursuite des attaques brutales contre le peuple palestinien frère à Gaza et la persistance des crimes de famine et de déplacement forcé».

 Il a déclaré : « Nos réalisations internes vont de pair avec nos efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité dans la région. Nous rejetons et condamnons les attaques de l’autorité d’occupation israélienne dans la région, la dernière en date étant l’agression brutale contre l’État frère du Qatar. Cela exige une action arabe, islamique et internationale, pour faire face à cette agression et prendre des mesures internationales pour stopper l’autorité d’occupation et la dissuader de ses pratiques criminelles qui déstabilisent la sécurité et la stabilité de la région».

K.R