Ramallah, le 21 septembre 2025, WAFA – Alors que le monde célèbre aujourd’hui la Journée internationale de la paix, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1981 pour « célébrer et promouvoir les idéaux de paix entre toutes les nations et les peuples », la situation reste tragiquement éloignée de ces principes. Les conflits, et en particulier la guerre de génocide menée par Israël contre le peuple palestinien depuis près de deux ans dans la bande de Gaza, ainsi que les violations et agressions continues en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, témoignent de l’échec des efforts internationaux.

Pour 2025, l’ONU a choisi pour thème : « Agissez maintenant pour un monde de paix », invitant tous les États membres, institutions, organisations régionales et ONG, ainsi que les citoyens, à célébrer cette journée de manière significative, notamment par l’éducation, la sensibilisation du public et la promotion d’un cessez-le-feu mondial.

Cependant, malgré la multiplication des journées internationales et des initiatives de l’ONU et d’organisations internationales en faveur de la paix et des droits fondamentaux des peuples, les spécialistes estiment que la communauté internationale est restée impuissante pendant sept décennies à rendre justice au peuple palestinien, soumis à l’occupation et aux violations les plus atroces.

À cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « Cette Journée internationale de la paix appelle chacun d’entre nous à ajouter sa voix à cet appel. Au milieu de la cruauté des guerres, le monde assiste à la perte de vies humaines, à la destruction de l’enfance et à l’atteinte à la dignité humaine. »

Il a ajouté : « Les conflits se propagent, le droit international est piétiné, et des millions de personnes sont contraintes de fuir leurs foyers. Tout ce qu’elles désirent, c’est la paix. »

Guterres a souligné que la paix concerne tout le monde, et que les conséquences des guerres se font sentir à l’échelle planétaire. Il a appelé à faire taire les armes, mettre fin aux souffrances et reconstruire des ponts, rappelant que le développement durable soutient la paix, et que neuf des dix pays les plus touchés par les retards de développement connaissent également des conflits.

Le Secrétaire général a enfin insisté sur la nécessité de combattre le racisme, de restaurer l’humanité et de contrer la désinformation qui attise les conflits. « À la place, nous devons parler avec respect, ouvrir nos cœurs aux autres et utiliser notre influence pour promouvoir la paix. Là où il y a paix, il y a espoir : les familles se réunissent, les communautés se reconstruisent, les enfants apprennent et jouent. Il faut agir maintenant pour la paix. »

H.A