Ramallah, le 21 septembre 2025, WAFA- Le Conseil national palestinien a déclaré que la Journée internationale de la paix est terminée et que notre peuple palestinien fait face à une occupation coloniale depuis plus de 77 ans qui pratique les crimes les plus odieux de génocide, de nettoyage ethnique et de déplacement forcé, en violation flagrante du droit international et des résolutions de légitimité internationale.
Le Conseil national a souligné dans une déclaration publiée aujourd’hui, dimanche, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, que les Nations Unies célèbrent le 21 septembre de chaque année, qu’une paix véritable ne peut être atteinte à la lumière de l’occupation continue et de ses politiques agressives La porte d’entrée vers la sécurité et la stabilité internationales commence par mettre fin à la plus longue occupation des temps modernes et permettre au peuple palestinien d’exercer ses droits nationaux inaliénables, au premier rang desquels se trouve leur droit à l’autodétermination, au retour et à l’établissement de leur Etat indépendant et pleinement souverain aux frontières du 4 juin 1967 avec Jérusalem comme capitale.
Il a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités juridiques, morales et politiques, à prendre des mesures urgentes pour arrêter l’agression, à fournir une protection internationale au peuple palestinien, et tenir l’État occupant responsable de ses crimes contre des civils sans défense.
Dans ce contexte, le Conseil a exprimé son regret et sa condamnation des positions de certains pays qui se tiennent en complet isolement par rapport à la position internationale populaire et officielle, adoptent des politiques d’occupation racistes, et lui fournir une couverture et une protection politiques et militaires dans une tentative misérable de saper le droit international et de prolonger l’occupation.
De plus, il a souligné que ces positions partiales ne changent pas la réalité du consensus de l’ONU sur la justice de la cause palestinienne et n’accorderont pas de légitimité aux crimes de guerre et aux violations graves commises par la puissance occupante.
Le Conseil national a souligné que la Journée internationale de la paix doit être l’occasion de demander des comptes à l’agresseur, et non pas d’ignorer ses crimes, et que la justice est le seul moyen de parvenir à une paix véritable et durable en Palestine, dans la région et dans le monde.
N.S