Tel Aviv, le 28 septembre 2025, WAFA- Une commission parlementaire de la Knesset israélienne a examiné dimanche un projet de loi controversé visant à instaurer la peine de mort pour les prisonniers palestiniens, en préparation d’une première lecture devant l’assemblée plénière.

Lors de la session de ce qu’elle appelle la Commission de la sécurité nationale, le ministre israélien de l’ultra-droite, Itamar Ben-Gvir, a déclaré : « Des proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu m’ont demandé de reporter le débat car le moment n’est pas opportun. Ma réponse est un non catégorique. Cette loi est urgente pour créer un fort effet de dissuasion et imposer la peine de mort aux prisonniers. »

Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des accords conclus pour la formation de la coalition gouvernementale dirigée par le parti Likoud et le mouvement d’extrême droite Otzma Yehudit, dirigé par Ben-Gvir, à la fin de 2022.

En mars 2023, la Knesset avait déjà adopté en première lecture un texte permettant la peine de mort pour les prisonniers palestiniens « condamnés pour le meurtre d’Israéliens », proposé par Ben-Gvir et soutenu par le Premier ministre Netanyahu. Le projet stipule que toute personne responsable, intentionnellement ou par négligence, de la mort d’un citoyen israélien pour des motifs racistes ou haineux, ou visant à nuire à Israël, pourrait être condamnée à la peine de mort.

Cette initiative législative survient dans le contexte de ce que de nombreuses organisations et observateurs qualifient de campagne d’extermination menée par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, depuis le 7 octobre dernier.

H.A