Accueil international 18/October/2025 02:18 PM

 La Cour Pénale internationale soutient une fois de plus les mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahou et Galant

 

LaHaye, le 18 octobre 2025, WAFA- La Cour pénale internationale de La Haye a rejeté, pour la deuxième fois, un appel interjeté par Israël contre les mandats d’arrêt émis contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de l’Armée Yoav Galant, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.

En ce qui concerne les justifications de son rejet de l’appel, le tribunal a expliqué hier, vendredi, dans une décision de 10 pages qu’Israël répète ses arguments précédents , se référant à son premier appel rejeté en juillet 2025, dans lequel il a également fait valoir que la cour manquait de juridiction.

Le journal hébreu Yedioth Ahronoth a cité des sources informées selon lesquelles Israël avait réitéré dans son deuxième appel que la cour « n’est pas compétente pour examiner les crimes commis sur le territoire palestinien ».

Cependant, le tribunal a confirmé dans sa décision qu’il n’était « pas obligé de discuter de la question de compétence soulevée par Israël avant d’exécuter les mandats d’arrêt », en expliquant que l’émission des bons de souscription a eu lieu de manière indépendante et n’était pas juridiquement liée à la question de compétence.

Les milieux juridiques israéliens pensent que le cessez-le-feu et l’accord d’échange de prisonniers à Gaza pourraient mettre fin aux poursuites judiciaires contre Netanyahu et Galant.

Cependant, le journal hébreu Yedioth Ahronoth a cité des sources israéliennes selon lesquelles l’accord « n’affecte pas officiellement le cours de l’affaire », car les mémoires concernent des crimes commis entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024.

En juillet 2025, le tribunal pénal a rejeté une demande officielle d’Israël d’annuler les mandats d’arrêt et de suspendre l’enquête contre Netanyahu et Galant, qui avait été soumise le 9 mai de la même année.

La cour a indiqué dans sa décision à l’époque que la suspension de l’enquête conformément à l’article (19/7) du Statut de Rome n’est appliquée que lorsqu’un État conteste l'« acceptabilité de l’affaire », ce qu’Israël n’a pas fait, car son objection se limitait à la question de la compétence.

Il est à noter que le 5 février 2021, la Cour pénale internationale a reconnu la Palestine comme État partie au Statut de Rome, lui accordant une juridiction judiciaire qui inclut les territoires palestiniens occupés en 1967, y compris Gaza et la Cisjordanie.

Le 3 mars 2021, le bureau du procureur de la Cour a annoncé l’ouverture d’une enquête officielle sur la situation palestinienne.

Le 23 septembre 2024, Israël a présenté son objection à la compétence de la Cour, en vertu de l’article (19/2) du Statut.

N.S

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