Ramallah, 26 octobre 2025 (WAFA) – La Société des prisonniers palestiniens (PPS) a déclaré que les autorités d'occupation israéliennes continuent de détenir 49 femmes palestiniennes, dont deux filles et une prisonnière de Gaza, qui sont confrontées à des crimes organisés et systématiques dans les prisons et les centres d'interrogatoire de l'occupation.

Dans une déclaration publiée dimanche à l'occasion de la Journée nationale des femmes palestiniennes, qui tombe le 26 octobre de chaque année, il a expliqué que le rythme de ces crimes s'est intensifié à un niveau sans précédent depuis le déclenchement de la guerre d'extermination, qui a constitué la phase la plus sanglante de l'histoire du peuple palestinien, et ses effets continuent de laisser une marque dure sur la réalité des femmes prisonnières.

Le Club des Prisonniers a ajouté que la période qui a suivi la guerre d'extermination a imposé des changements radicaux aux conditions de détention des prisonnières, accompagnés d'une série de crimes commis par le système répressif israélien, notamment : la torture, la famine, la négligence médicale délibérée et les agressions sexuelles - notamment les fouilles à nu et le harcèlement, que l'organisation a documentés dans un certain nombre de cas aux mains de gardiennes de prison - en plus du terrorisme psychologique, comme les menaces de viol, la répression systématique et les raids répétés qui incluent des agressions avec coups et humiliations, et le fait de forcer les prisonnières à s'agenouiller alors qu'elles sont menottées, avec des insultes qui dégradent leur dignité humaine.

Ces violations incluent également des méthodes de torture psychologique pratiquées dès les premiers instants de l’arrestation, selon les témoignages de femmes détenues.

R.N