New York, le 29 octobre, 2025, WAFA- Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a fermement condamné les frappes aériennes israéliennes menées hier soir contre la bande de Gaza.
Son porte-parole, Stéphane Dujarric, a déclaré aux journalistes que le Secrétaire général « condamne fermement le meurtre de civils, dont de nombreux enfants, lors des frappes aériennes israéliennes menées hier à Gaza ».
Il a ajouté que le Secrétaire général « condamne toutes les actions qui compromettent le cessez-le-feu et mettent en danger les civils », appelant toutes les parties à respecter leurs engagements et à s'abstenir de « toute action qui menace les civils ou entrave l'aide humanitaire ».
De son côté, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a indiqué que, selon les informations disponibles, les attaques visaient des écoles, des habitations et des abris de personnes déplacées.
Il a ajouté dans un communiqué que « les informations faisant état de plus de 100 Palestiniens tués hier soir lors d'une vague de frappes aériennes israéliennes, qui ont principalement ciblé des bâtiments résidentiels, des abris de personnes déplacées et des écoles dans toute la bande de Gaza, à la suite de la mort d'un soldat israélien, sont effroyables ».
Il a poursuivi : « Le droit de la guerre est très clair sur l’importance capitale de la protection des civils et des infrastructures civiles ».
Turk a souligné qu’Israël devait respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire et serait tenu responsable de toute violation.
Il a déclaré : « Il est regrettable que ces massacres se produisent au moment même où la population de Gaza, qui souffre depuis si longtemps, commençait à espérer la fin de ces bombardements incessants et brutaux.»
Turk a appelé toutes les parties à agir de bonne foi et à appliquer le cessez-le-feu, et a exhorté les autres pays, en particulier ceux qui ont une influence dans la région, à tout mettre en œuvre pour garantir son respect.
Il a ajouté : « Ces deux dernières années ont été marquées par des souffrances et des misères indicibles, et la destruction quasi totale de Gaza. Nous ne devons pas laisser passer cette occasion de paix et d’un avenir plus juste et plus sûr».
K.R



