Ramallah, le 20 novembre 2025, WAFA- Le ministère des Affaires de la Femme a tenu une réunion consultative qui comprenait des institutions de femmes et de droits humains de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, dans le but de renforcer la coordination conjointe pour faire face aux crimes auxquels les femmes palestiniennes sont exposées, en particulier en ce qui concerne les disparitions forcées et le vol d’organes, et à la lumière de l’utilisation par l’occupation de la violence sexuelle comme outil de guerre.
La ministre des Affaires de la Femme, Mona Al-Khalili, a confirmé lors de réunion tenue au siège du ministère à Ramallah aujourd’hui, jeudi, depuis la bande de Gaza via Zoom, que ces dossiers reçoivent des priorités nationales et humanitaires, surtout à la lumière des témoignages croissants et des témoignages sur les femmes et hommes palestiniens victimes de violences sexuelles lors de leur arrestation ou détention.
Al-Khalili a présenté un examen des étapes sur lesquelles le ministère travaille, en partenariat avec les institutions de la société civile et les autorités compétentes, aux niveaux national et international, y compris les activités au sein du Conseil de sécurité, les réunions avec les États membres, et la communication avec les rapporteurs spéciaux de l’ONU, en particulier le rapporteur sur la violence sexuelle, qui a été empêché par l’occupation de se rendre en Palestine pour examiner de près la réalité.
Des représentants d’organisations de la société civile pour les femmes et les droits de l’Homme, de Cisjordanie et de la bande de Gaza ont présenté leurs interventions sur divers aspects liés à ce dossier, en soulignant l’importance de documenter les cas d’ordre médical, psychologique, social, et les perspectives juridiques comme base pour soutenir les efforts de responsabilisation.
Les interventions ont également porté sur les conditions de détention des hommes et des femmes détenus par l’occupation, et les violations auxquelles ils sont exposés, en plus de souligner la nécessité d’internationaliser ce dossier et de le soumettre aux plateformes internationales pertinentes.
De plus, les participants ont souligné l’importance d’activer et de suivre la mise en œuvre de la résolution du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) sur la situation des femmes palestiniennes, car c’est un document international de référence qui renforce les efforts nationaux pour protéger les femmes et transférer les violations vers des cadres internationaux.
N.S



