Ramallah, le 27 novembre 2025, WAFA- Le chef du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a déclaré que la décision des autorités d’occupation israéliennes de saisir 1800 dounams de terre dans la ville historique de Sebastia, qui remonte à l’époque cananéenne-romaine et est l’un des sites archéologiques les plus importants de Palestine, constitue une attaque directe contre les droits historiques et juridiques de son peuple.

Fattouh a ajouté dans un communiqué jeudi que la décision affecte gravement le caractère humain et patrimonial de cette terre, y compris ses antiquités et son histoire cananéennes palestiniennes, ses oliveraies pérennes, et le site archéologique qui représente un témoin vivant de la succession des civilisations en Palestine.

Il a souligné que cette mesure n’est pas isolée du contexte général des politiques coloniales et du terrorisme des colons en Cisjordanie, mais s’inscrit plutôt dans une approche visant à changer la réalité démographique et culturelle et à imposer des faits illégaux sur le terrain, en violation flagrante des règles du droit international et des résolutions de légitimité internationale qui interdisent la saisie de biens privés et publics sous occupation.

Fattouh a souligné que la saisie de cette vaste zone causerait un grave préjudice à la majorité des habitants de Sebastia qui dépendent de leurs terres comme principale source de subsistance et d’appartenance.

Il a considéré que cette attaque constitue une extension des politiques visant à vider la terre de ses propriétaires d’origine, et à remplacer une réalité qui existe depuis des siècles par une réalité imposée par la force du fait accompli, et que la saisie continue de la terre, le déplacement des résidents et la restriction de leur présence constituent un schéma systématique de politiques de nettoyage ethnique et de déplacement des Palestiniens de leurs zones historiques.

Fattouh a appelé la communauté internationale et les institutions juridiques et des droits de l’Homme à assumer leurs responsabilités pour faire face à ces violations et arrêter l’expansion coloniale, qui menace les fondements de la stabilité et sape les chances d’atteindre une paix juste et durable.

N.S