Genève, le 21 décembre 2025, WAFA – Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti dimanche que plus de 100 000 enfants et 37 000 femmes enceintes ou allaitantes à Gaza pourraient souffrir de malnutrition aiguë d’ici avril 2026, ajoutant que les efforts déployés pour lutter contre la famine dans la bande de Gaza demeurent « extrêmement fragiles ».
Cette mise en garde fait suite à la publication du rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) par les agences des Nations Unies, qui indique qu’« au moins 1,6 million de personnes à Gaza sont confrontées à une grave insécurité alimentaire aiguë jusqu’à la mi-avril 2026 ».
M. Ghebreyesus a prévenu que « dans le pire des scénarios, incluant une reprise du conflit et un arrêt de l’aide humanitaire, toute la bande de Gaza pourrait être menacée de famine d’ici la mi-avril 2026 ».
« Les progrès réalisés dans la lutte contre la famine à Gaza restent extrêmement fragiles, car la population continue de souffrir de la destruction massive des infrastructures, de l'effondrement des moyens de subsistance, du déclin de la production alimentaire locale et des restrictions imposées aux opérations humanitaires », a déclaré Ghebreyesus dans un article de blog publié sur la plateforme X.
Il a ajouté : « Plus de 100 000 enfants et 37 000 femmes enceintes ou allaitantes devraient souffrir de malnutrition aiguë d’ici avril prochain. »
« Seulement 50 % des établissements de santé à Gaza sont partiellement opérationnels et font face à des pénuries de fournitures et d’équipements essentiels, souvent soumis à des restrictions et à des procédures d’entrée complexes » a t-il expliqué.
Le responsable de l’ONU a poursuivi : « Afin d’améliorer les services vitaux et d’élargir l’accès aux soins à Gaza, l’Organisation mondiale de la Santé demande l’autorisation urgente d’acheminer des fournitures et des équipements médicaux essentiels vers les hôpitaux de la bande de Gaza. »
F.N



