Hébron, le 23 Décembre, 2025, WAFA- Le vice-président palestinien Hussein al-Shaikh s'est entretenu mardi avec le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, au sujet des efforts déployés pour consolider le cessez-le-feu à Gaza et mettre un terme à l'escalade israélienne en Cisjordanie occupée.
Lors de cette rencontre, qui s'est tenue à Amman, la capitale jordanienne, Al-Shaikh et Safadi ont insisté sur la priorité accordée au cessez-le-feu à Gaza, au respect de toutes les dispositions de l'accord et aux progrès accomplis vers la deuxième phase de cet accord, conformément au plan du président américain Donald Trump. Ils ont également souligné l'importance d'inscrire les efforts de stabilisation dans une perspective politique claire, en vue de parvenir à une paix juste et globale fondée sur la solution à deux États.
Ils ont souligné que l'avenir de la bande de Gaza devait reposer sur son unité et son lien avec la Cisjordanie, et que l'Autorité palestinienne devait assumer la responsabilité de la bande de Gaza conformément à la résolution 2803 du Conseil de sécurité des Nations unies. Ils ont affirmé que la bande de Gaza faisait partie intégrante du territoire palestinien occupé, sur lequel un État palestinien indépendant et souverain devait être établi, sur la base de la solution à deux États, conformément au droit international et à l'Initiative arabe de paix.
Ils ont également insisté sur la nécessité d'intensifier les efforts pour acheminer une aide humanitaire suffisante et immédiate à la bande de Gaza, et sur l'impératif pour Israël de respecter ses obligations au titre de l'accord de cessez-le-feu et du droit international, et de lever toutes les restrictions qu'il impose à l'entrée de cette aide.
Les deux parties ont évoqué la dangereuse détérioration de la situation en Cisjordanie occupée, soulignant la nécessité d'efforts concertés aux niveaux régional et international, pour mettre un terme aux actions illégales d'Israël qui alimentent le conflit et compromettent les perspectives d'une paix juste et durable fondée sur la solution à deux États.
Ils ont également souligné la nécessité pour Israël de respecter le statu quo historique et juridique des lieux saints islamiques et chrétiens de Jérusalem et de lever toutes les restrictions à la liberté de culte.
Ils ont affirmé la nécessité pour Israël de mettre fin à toutes les restrictions imposées aux chrétiens et à leur droit de pratiquer leurs rites religieux, notamment lors des fêtes religieuses.
Les deux parties ont souligné l'importance de poursuivre les consultations et la coordination, ainsi que de travailler avec les pays frères et les partenaires pour parvenir à une paix juste et globale, dont la seule voie possible est la fin de l'occupation et la création d'un État palestinien indépendant et souverain sur les frontières du 4 juin 1967, et sa capitale Jérusalem-Est, sur la base de la solution à deux États, conformément au droit international et à l'initiative arabe de paix.
K.R


