Accueil Politique 20/April/2017 11:21 AM

Israël doit mettre fin à sa politique « illégale et cruelle » à l’égard des prisonniers palestiniens

Le 20 avril 2017, WAFA- Le Communiqué d’Amnesty International a fait savoir, mardi dernier, que la politique mise en œuvre par Israël depuis des décennies, qui consiste à incarcérer des Palestiniens de Cisjordanie occupée et de Gaza dans des prisons situées en Israël et à les priver des visites régulières de leur famille, est cruelle et constitue une violation flagrante du droit international, a déclaré Amnesty International.

Amnesty International a recueilli les témoignages de membres de familles et de prisonniers palestiniens détenus dans le système carcéral israélien, qui mettent en lumière la souffrance endurée par les familles qui sont parfois privées de la possibilité de voir leurs proches détenus pendant de nombreuses années.

« La politique d’Israël qui consiste à incarcérer les Palestiniens arrêtés dans les Territoires palestiniens occupés dans des prisons en Israël est une violation flagrante de la Quatrième Convention de Genève. C’est une pratique illégale et cruelle, et les conséquences pour le détenu et ses proches, qui sont souvent privés de la possibilité de le voir pendant des mois, voire des années, peuvent s’avérer dévastatrices » a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice régionale adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

« Au lieu de transférer illégalement les prisonniers en dehors des territoires occupés, Israël devrait faire en sorte que tous les Palestiniens qui y sont interpellés soient placés dans des prisons et des centres de détention situés dans les Territoires palestiniens occupés. En attendant, les autorités israéliennes doivent cesser de se servir des restrictions excessives des droits de visite pour sanctionner les prisonniers et leurs familles, et garantir que les conditions respectent pleinement les normes internationales. » a-t-elle ajouté.

Les prisonniers palestiniens qui participent à la grève de la faim collective, présentent une série de revendications, notamment la levée des restrictions sur les visites et les contacts avec les familles. Les prisonniers palestiniens détenus pour des raisons de sécurité n’ont pas le droit de téléphoner à leurs familles. La grève de la faim a été annoncée par le leader incarcéré du Fatah Marwan Barghouthi. Plusieurs factions politiques et prisonniers participent à cette action.

Aux termes du droit international humanitaire, les détenus originaires des territoires occupés doivent être détenus dans ces territoires et non dans celui de la puissance occupante. Ils doivent aussi être autorisés à recevoir des visites, notamment de leurs proches, à intervalles réguliers et aussi souvent que possible.

F.N


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