Jérusalem/Jénine, le 12 janvier 2020, WAFA- Les autorités israéliennes de l’occupation ont forcé aujourd’hui un citoyen de détruire sa maison dans la région de Jabl Al-Mukaber à Jérusalem occupée, sous prétexte de non-permis de construction, selon des sources locales.
Le citoyen Sami Mansour Mashahreh a été obligé de détruire son domicile d’une superficie de 65 mètres carrés où il habite avec sa femme et son enfant.
Les forces israéliennes de l’occupation ont notifié dimanche la démolition de la maison familiale du prisonnier Ahmed Jamal Al-Qambaa mardi prochain.
Le père du prisonnier a dit à WAFA que les autorités de l’occupation l’ont remis une notification pour démolir sa maison reconstruite après que les bulldozers israéliens l’aient démolie le 24 avril 2018, sous prétexte que son fils a été impliqué avec le martyr Ahmed Jarrar de tuer un colon près de Naplouse.
Il a indiqué que la maison d’une superficie de 160 mètres carrés, est appartenue à son frère handicapé et résidée par 7 membres.
Il convient de mentionner que les autorités de l’occupation avaient détruit 3 domiciles à la famille et aux proches du martyr Ahmed Jarrar.
Israël a recours à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion - accusé d‘être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique qu‘Israël n‘applique pas aux colons israéliens qui ont été impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Cette politique a été largement condamnée par les groupes de défense des droits de l‘homme comme « une punition collective » et « un crime de guerre et un crime contre l’humanité ».
H.A