Ramallah 12 janvier 2020, WAFA- Le prisonnier Nabil Abu Al-Ghalasi, 50 ans, du gouvernorat d‘Hébron, est entré dans sa 21e année dans les camps de détention israéliens.

Le club du Prisonnier a indiqué que le prisonnier est détenu depuis l’année 2000 et condamnée à 23 ans de prison, il fait partie des 50 prisonniers considérés comme doyens, qui se trouvent dans les prisons de l‘occupation depuis 20 ans.

Le prisonnier est l‘un des cadres du mouvement national des prisonniers, il a été arrêté durant les années 1987, 1989, 1990, 1993, 1994 et 2000, de sorte que le total de ce qu‘il a passé dans les prisons d‘occupation, est de près de 23 ans.

Il convient de noter que le prisonnier Nabil Abu Al-Ghalasi est actuellement détenu le camp de détention du "Néguev". 

Il est marié et père de trois enfants, dont l‘un est né par ‘In-Vitro’(insémination), 15 ans après son arrestation. 

Dans le même contexte, le prisonnier Esmat Hassan Shawawra, 33 ans, a raconté les détails de son agression et la torture lors de son arrestation et de son interrogatoire.

La commission des Affaires des prisonniers a rapporté dans son communiqué publié aujourd’hui dimanche, selon le prisonnier que l’armée israélienne l’avait arrêté de son domicile dans la ville de Ramallah le 18 novembre 2019 après avoir fait exploser le portail de la maison.

Il a été transféré par la suite au centre de détention et d‘interrogatoire « Al-Maskubiyya », où il est resté pendant 28 jours, au cours desquels il a été roué sauvagement de coups d‘autant plus que les enquêteurs ont délibérément ciblé l‘emplacement d‘une opération chirurgicale dans le dos qu‘il avait effectuée deux semaines avant son arrestation, ce qui a entraîné l‘ouverture de points de suture et des saignements.

La commission a déclaré que la majorité des Palestiniens arrêtés par les autorités d‘occupation israéliennes subissent l’agression physique lors des arrestations et l’interrogatoire, ajoutant que l‘occupation a élargi le champ de la torture en tant qu‘outil de vengeance des prisonniers et volé leur humanité au cours de l‘année 2019, pour les obliger à obtenir des aveux.

Au cours de la période de l’interrogatoire, de nombreux cas de méthodes de torture « exceptionnelles » avaient conduit à l‘apparition d’handicaps permanents chez certains détenus.

On compte, au mois de mars 2019, 5450 prisonniers politiques palestiniens dont 48 femmes, 7 membres du Conseil législatif palestinien dans les prisons israéliennes.

540 prisonniers purgent des sentences de prison à vie, et 493 des sentences de plus de 20 ans de prison.

Depuis 1967, 850 000 Palestiniens ont été emprisonnés par les autorités israéliennes, 1 000 000 depuis 1948 et 10 000 depuis 2015.
Presque toutes les familles palestiniennes ont des membres qui ont subi des peines d’emprisonnement.

 .F.N