Accueil Occupation 25/December/2019 09:26 PM

Le ministre israélien de l‘armée attaque la CPI, la décrivant d‘antisémitisme

Tel-Aviv, le 25 décembre 2019, WAFA- Aujourd‘hui mercredi, Le ministre israélien de l‘armée, Naftali Bennett, a attaqué la Cour pénale internationale de La Haye, la décrivant comme une "usine ‘’ d‘antisémitisme, lors de la remise des diplômes du régiment des pilotes de l‘armée de l‘air israélienne en réponse à la décision de la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, d‘enquêter sur les crimes de guerre israéliens.

"La Haye est devenue une usine d‘antisémitisme contemporain maintenant que l‘image devient claire, nous devons la traiter comme d’antisémite”, a déclaré Bennett.

Le ministre israélien de la guerre, Naftali Bennett a menacé : " dans les années à venir, nous augmenterons l’armée de l‘Air pour atteindre des capacités offensives sans précédent, plus meurtrières, plus précises, plus fortes avec des portées plus longues".

La terreur et la confusion ont envahi les dirigeants israéliens, après l’annonce par la procureure de la Cour Pénale Internationale, Fatou Bensouda, que la Cour ouvrira une enquête complète sur les crimes de guerre de l’occupation israélienne contre les Palestiniens.

Commentant la décision de la Procureure, le Premier ministre du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré : "C‘est un jour noir pour la vérité et la justice. Ils font de la Cour internationale de Justice une" arme politique "dirigée contre Israël. C‘est ridicule."

La radio hébraïque a également abordé une importante nouvelle sur son site Web, dans laquelle elle a mentionné : "Les responsables israéliens, militaires et politiques, sont désormais confrontés à la possibilité d‘être arrêtés s‘ils se rendent dans 100 pays en raison des crimes qu‘ils ont commis contre le peuple palestinien".

Le journal israélien Ha‘aretz a rapporté dans ses titres que Netanyahu, Lieberman, Gantz et l‘actuel chef d‘état-major israélien Aviv Kohavi figurent parmi les noms qui pourraient être requis pour la Cour pénale internationale.

Tandis que le journal Yedioth Ahronoth a cité le conseiller juridique du gouvernement israélien qui a déclaré que La décision de la Cour pénale internationale ne peut être acceptée

Le journal Ma’ariv quant à lui a rapporté une nouvelle selon laquelle Israël avait les moyens de faire face à la Cour pénale internationale.

Les responsables israéliens, militaires et politiques, sont maintenant confrontés à la possibilité d‘être arrêtés s‘ils se rendent dans 100 pays en raison de leurs crimes qu‘ils ont commis contre le peuple palestinien », a rapporté la radio hébraïque a sur son site Web.

Le commentateur de la chaine ‘kan’ des affaires judiciaires a déclaré que les responsables politiques et militaires actuels et anciens pourraient courir le risque d‘être arrêtés dans plus de 100 pays dans le monde si la Cour pénale internationale ouvrait une enquête officielle sur les soupçons de crimes de guerre commis dans le territoire palestinien.

Des responsables israéliens ont exprimé leur crainte que la Cour pénale internationale n‘ouvre une enquête pénale sur leurs crimes contre les Palestiniens, ce qui entraînerait une vague de poursuites contre un certain nombre de responsables politiques et militaires, y compris la possibilité de leur arrestation à leur entrée dans des pays étrangers.

Commentant la décision de la procureure, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a déclaré : "C‘est un jour noir pour la vérité et la justice. Ils font de la Cour internationale de Justice une" arme politique dirigée contre Israël, c‘est ridicule", considérant que la décision de la procureure est "une décision honteuse et sans fondement."

La procureure de la cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a annoncé que le tribunal ouvrirait une enquête complète dans les territoires palestiniens et se concentrerait sur les crimes de guerre à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

F.N

 

 

 

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