Ramallah, le 19 novembre 2019, WAFA- Des dizaines de journalistes ont pris part à un sit-in de solidarité avec le journaliste Muath Amarneh, qui a perdu son œil gauche après avoir été blessé par balle des soldats israéliens alors qu‘il couvrait une activité vendredi dernier, condamnant la saisie de terres par l‘occupation dans la ville de Surif, au nord-ouest d‘Hébron.
Le président du syndicat des journalistes, Nasser Abu bakr, a déclaré que trois journalistes avaient perdu la vue cette année, Attia Darwish, Ahmed al-Louh de la bande de Gaza et Muath Amarneh de Bethléem.
Il a souligné que 650 journalistes ont été blessés cette année, dont 60 avec balles réelles, et que leur santé est toujours grave, évoquant la répression de l‘occupation du rassemblement de solidarité avec Amarneh à Bethléem, au cours duquel 15 journalistes ont été blessés.
Abu Bakr a indiqué que depuis l’an 2000 à nos jours, un véritable massacre a été commis contre les médias palestiniens, entraînant le martyre de plus de 50 journalistes, soit une moyenne de trois martyrs par an, soulignant que le secteur des journalistes avait été perdu l‘an dernier, Yasser Murtaji et Ahmed Abu Hussein, Ils ont été tués par les forces d‘occupation israéliennes lors de la couverture hebdomadaire des marches pacifiques organisées à la frontière avec la bande de Gaza, en plus de 800 blessés.
Il a ajouté: "Nous suivons actuellement le plan juridique avec la Commission indépendante pour les droits de l‘homme Al-Haq et le Centre Al-Mezan pour les droits de l‘homme à Gaza, afin de préparer un dossier juridique sur le martyre de Murtaji et Abou Hussein et sur la blessure d‘Amarneh, qui sera remis la semaine prochaine aux instances internationales et à la Fédération internationale des journalistes, qui doivent faire leur devoir, en s‘adresser aux tribunaux internationaux.
F.N