Rapport rédigé par Haneen Assi
Ramallah, le 17 août 2017, WAFA- l’association française culturelle ‘ Ferney-Voltaire’ a publié sur son site un article sur le cinéma palestinien.
Selon l’association, le cinéma palestinien a vu la lumière en 1935 par Ibrahim Sarhan qui a réalisé un documentaire de 20 minutes sur la visite du roi saoudien en Palestine ‘Saoud Ben Abdelaziz Al Saoud’.
Il vaut la peine de mentionner que plusieurs cinéastes palestiniens qui ont étudié le cinéma dans différents pays du monde comme, l’Égypte et l’Italie, ont produit des films sur la cause palestinienne et la résistance des palestiniens.
Il est à noter que les films palestiniens étaient financés par des mouvements palestiniens et l’organisation de libération de la Palestine (l’OLP).
Le cinéma palestinien a été projeté dans différents pays arabes comme, la Jordanie et le Liban en 1960 et 1970. Les films affichés au cinéma étaient des témoignages et des documentaires qui s’adressaient aux palestiniens de l’intérieur. En plus, ces films avaient des objectifs didactiques pour sensibiliser les palestiniens en ce qui concerne leur culture et la situation politique en Palestine au cours de ces périodes citées.
La production du cinéma en Palestine a eu plusieurs obstacles, l’un de ces obstacles est l’occupation israélienne qui entrave toujours les tentatives des réalisateurs palestiniens de produire des films, les considérant comme l’un des moyens de la résistance puisqu’ils visualisent des scènes réelles sur les violations de l’occupation sur les palestiniens et leurs souffrances .
Les femmes palestiniennes représentaient une partie importante dans le cinéma palestinien, avec l’image traditionnelle des femmes palestiniennes, la souffrance de ces dernières et d’autres sujets sensibles concernant les femmes dans une société orientale.
‘ Le rêve d’une nuit’ est le premier long-métrage palestinien projeté dans plusieurs villes palestiniennes, réalisé par Salahuddin Badr Khan en 1948 qui avait exposé les séquences de la Nakba de 1948 et l’exode des palestiniens de leurs terres.
Mohammed Saleh al-Kiyali est l’un des cinéastes palestiniens qui a étudié le cinéma en Italie, a produit quelques courts-métrages avant 1948 et a réalisé un film sur la cause palestinienne, mais a été suspendu à cause de la Nakba.
En 1969, M. Kiyali a réalisé un long-métrage appelé ‘ trois opérations en Palestine’ qui traite le sujet de la résistance palestinienne et la libération de la Palestine.
F.N