Ramallah, le 16 février 2020, WAFA- La commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a déclaré aujourd‘hui que l‘administration pénitentiaire de Megiddo continue d‘isoler le prisonnier Izz al-Din al-Attar, en cellule depuis plus d‘une semaine.

Incarcéré dans les geôles israéliennes depuis 2003 et condamné à 21 ans de prison, le prisonnier Al-Attar (37 ans), de Tulkarem, est l‘un des cas pathologiques dans les prisons d‘occupation, et souffre de fortes douleurs dans le dos en raison d‘une hernie discale depuis 2004 et l‘administration pénitentiaire israélienne avait refusé de le transférer à l‘hôpital jusqu‘en 2010.

Israël est le seul pays au monde qui légalise les violations des droits de l’homme du prisonnier. La loi de l’administration pénitentiaire israélienne de 1971 prévoit la possibilité d’isoler le prisonnier sous des prétextes de sécurité ; la politique d’isolement est devenu un moyen légitime pour le directeur de la prison et ses officiers, sachant que cette loi a été modifiée en 2006 et les critères de détention d’un prisonnier à l’isolement et les pouvoirs de ceux autorisés à imposer la peine d’isolement à des prisonniers, ont été élargies.

La politique d’isolement est une violation flagrante des Conventions de Genève, de la loi internationale et humanitaire et de ses dispositions, enfreignant également les résolutions des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration universelle des droits de l‘homme, qui stipulent que les prisonniers doivent être traités avec humanité et leur dignité doit être respectée ; l’interdiction de priver le prisonnier détenu de contacter avec le monde extérieur, surtout, sa famille ou ses avocats pendant plus de quelques jours, sont illégales.

H.A/F.N