Ramallah, le 1er mars 2020, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a fait savoir dans un rapport publié ce dimanche, que l‘administration de la prison de "Gilboa" continue d‘isoler le prisonnier Walid Daqqa, 59 ans, des territoires de 1948 occupés, dans des conditions de détention extrêmement dures.
La commission a indiqué que l‘administration de "Megiddo" avait puni le prisonnier pour avoir fait passer du sperme à sa femme qui avait donné naissance à un enfant récemment nommé, Milad, le 18/2/2020, le prisonnier a été transféré à l‘isolement de la prison "Gilboa".
Elle a souligné que le prisonnier Daqqa, détenu depuis 1986 et condamné à 37 ans de prison ferme, souffre depuis des années d’un état de santé grave car il souffre de "politcétémie", il a besoin d‘un suivi médical urgent pour sa santé et de recevoir régulièrement des médicaments et boire de l‘eau minérale, en raison de la privation de la cantine, le détenu est obligé de boire de l‘eau du robinet qui n‘est pas adaptée à sa santé.
La commission a souligné que l‘administration pénitentiaire de l’occupation impose des mesures de rétorsion aux prisonniers, qui procèdent " à faire sortir leur sperme", soit en les isolant, en augmentant leurs peines d‘emprisonnement, en leur infligeant de lourdes amendes financières, ou parfois en représailles contre leurs épouses en les soumettant à des inspections et à des interrogatoires et à des humiliations presque nues.
Il est important de préciser que les autorités d‘occupation refusent de reconnaître les enfants nés de cette manière et du point de vue de la puissance occupante, ce sont des « enfants illégitimes », et les privent ainsi du droit à Visiter leurs parents à l‘intérieur des prisons.
Dans le même contexte, 40 prisonnières détenues dans la prison israélienne de ‘Damon’ souffrent des conditions difficiles et dures à tous les niveaux de la vie et de santé.
La commission a affirmé que les prisonnières souffraient toujours du taux d‘humidité dans les cellules en raison de l‘hiver et du manque de réparations nécessaires dans les sections ainsi que de l‘absence de portes aux toilettes et des coupures répétées de l’électricité à l‘intérieur de la section intentionnellement.
Les détenues sont exposées également à la négligence médicale délibérée de la part de l‘administration pénitentiaire et les malades ne reçoivent pas les traitements nécessaires.
F.N
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