Ramallah, le 5 mars 2020, WAFA - Les forces israéliennes d’occupation ont détruit tôt ce matin, les maisons familiales de Yazan Maghames et Walid Hanatsheh, des prisonniers palestiniens qui sont en détention israélienne et originaires de la ville occupée de Ramallah en Cisjordanie, selon notre correspondante.
Dans la localité de Birzeit au nord de Ramallah, où se trouve la maison familiale du prisonnier ‘Yazan Maghames’, les forces d’occupation dotées de renforts militaires, ont bouclé la maison de Maghames et l’ont détruite par leurs bulldozers militaires.
Les forces d’occupation ont lancé un barrage de bombes de gaz lacrymogène à proximité de la maison, causant des cas d’asphyxie parmi les citoyens paisibles dans leurs résidences et ont délibéré de dévaster les réseaux d’eau.
Le 11 octobre 2019, les forces d’occupation avaient pris les mesures de la maison familiale de Maghames qui est en détention israélienne depuis le 11 septembre 2019.
Parallèlement, les troupes militaires israéliennes ont envahi le quartier ‘Al-Tira’ à Ramallah où se situe la maison du prisonnier Walid Hanatsheh et l’ont démolie avec des marteaux, au milieu de bruits d’explosions entendus dans les environs de l’endroit.
La maison de Hanatsheh se trouve dans un immeuble résidentiel de 6 étages et résidé par 13 familles. C’est pourquoi, les forces d’occupation ont démoli la maison de Hanatsheh avec des marteaux en fer.
L’un des résidents de l’immeuble a rapporté que des dizaines de soldats israéliens ont pris d’assaut les appartements voisins de la maison de Hanatsheh, ont terrorisé les résidents, surtout les enfants, leurs ont imposés une assignation à résidence, clarifiant que des dommages matériels ont été causés à l‘entrée du bâtiment et des appartements inférieurs.
Dans une scène provocante, les soldats d’occupation se sont rassemblés devant l’immeuble et ont pris les photos commémoratives après la démolition de la maison.
Les soldats ont entraîné des dommages aux véhicules des citoyens près de l’endroit.
Bayan Hanatsheh, femme du prisonnier Walid a envoyé un message à son mari : « Walid, l’importance est que tu es en vie et nous construirons notre maison encore une fois ».
Israël a recours à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion, l‘accusé d’être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique selon laquelle Israël ne n’applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Les groupes de défense des droits de l‘homme ont largement condamné cette politique en la qualifiant de « punition collective » et de « crime de guerre et crime contre l‘humanité ».
H.A