Ramallah, le 3 avril 2020, WAFA- Le Club du prisonnier palestinien a mis en garde, vendredi soir du jeu caché de l‘administration des prisons d‘occupation, en retardant la libération des prisonniers dont les peines ont expirées ou sont presque terminées, malgré la nécessité urgente à la lumière des craintes de la propagation du virus Corona parmi les détenus
Le Club du prisonnier a estimé que cette affaire était dangereuse et a appelé toutes les institutions internationales des droits de l‘homme à y mettre un terme et de faire pression sur la force occupante de libérer les prisonniers dont les peines ont pris fin ou sont sur le point de se terminer, pour montrer au monde entier qu‘elle a répondu à ces demandes.
Il vaut la peine de mentionner que les autorités israéliennes harcèlent les prisonniers palestiniens par l’isolement, la privation des visites de leurs familles, les conditions atroces d’interrogatoire et de détention, la politique de la négligence médicale exercée contre les prisonniers malades, ainsi que la détention administrative.
Selon l’association palestinienne de défense des droits des prisonniers, Addameer, il y a près de 5 500 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 230 enfants et 54 femmes. Sur ce nombre, 481 prisonniers sont détenus sans jugement, au titre d’une pratique illégale connue sous le nom de « détention administrative ».
F.N