Genève, le 21 septembre 2017, WAFA- Jeudi, le responsable des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Issa Qaraqe a déclaré que les crimes et les violations de l‘occupation israélienne des droits de l‘homme constituent une menace pour la paix et la sécurité dans le monde.
Lors de sa participation à un séminaire sur les violations de l‘occupation israélienne des droits des prisonniers dans les prisons en marge des réunions du conseil des droits de l‘homme au siège des Nations Unies à Genève, M. Qaraqe a mis en garde du danger de la poursuite de l‘occupation israélienne des territoires palestiniens occupés depuis cinquante ans sur la paix et la sécurité mondiale après qu‘il est devenu un consensus international et juridique.
Issa Qaraqe a averti du mépris israélien des droits de l‘homme qui réprime les libertés des palestiniens sans aucune condamnation ou sanction internationale.
Le responsable des affaires des prisonniers a exposé les exactions graves pratiquées par l‘administration pénitentiaire israélienne contre les prisonniers palestiniens, qui se classifient comme des crimes de guerre, notamment: l‘arrestation, l‘agression et la condamnation injustes contre les enfants mineurs et les autorités israéliennes de l‘occupation violent les accords et les conventions internationales, surtout, l‘accord des droits des enfants.
Qaraqe a mentionné que 100% des enfants ont été soumis à divers types de torture et de traitements dégradants, 95% d‘entre eux ont été condamnés de différentes condamnations et des amendes exhaustives par des tribunaux militaires israéliens.
D‘ailleurs, M. Qaraqe a fait savoir que cette politique israélienne aura plusieurs dimensions désastreuses sur les mineurs aux niveaux psychologique, éducatif et du développement puisque l‘arrestation et l‘interrogation sont des mesures cruelles avec les adultes et les enfants, ils souffrent de la crainte constante des forces de sécurité, des cauchemars, de l‘insomnie, de la baisse des résultats scolaires et des changements dans leurs relations avec la société.
De plus, la torture et le traitement dégradant sont une politique permanente et continue contre les prisonniers pendant leur arrestation et l‘interrogatoire par les enquêteurs qui suivent toutes les formes de torture et de la force, ce qui viole les articles 3 et 147 de la quatrième convention de Genève qui sont contre la torture.
Dans le même contexte, 71 prisonniers sont tombé en martyre dans les prisons israéliennes à la suite de la torture, depuis 1967, des centaines de prisonniers palestiniens souffrent d‘handicaps physiques.
Il est à noter que la torture est couverte par la loi israélienne sous prétexte de la lutte contre le terrorisme et les enquêteurs ont l‘immunité légale.
Depuis 2014, il y a une augmentation dans la pratique de la torture dans les prisons israéliennes et la proportion de la torture a doublé à 400% en 2016.
Selon les organisations de défense des droits de l‘homme et un rapport publié par la commission économique et sociale des Nations Unies pour l‘Asie occidentale (CESAO), plus de 1000 plaintes contre la torture et le mauvais traitement sont présentées depuis 2001 , mais sans prendre aucune mesure ou ouvrir une enquête et ces plaintes ont été rejettées.
M. Qaraqe a indiqué que le gouvernement israélien remplace l‘arrestation par l‘exécution arbitraire et illégale contre les palestiniens depuis 2015.
En octobre 2015, le nombre total desmartyrs palestiniens est 345 dont 83 enfants âgés de moins de 18 ans, 32 femmes et des fillettes.
Selon les rapports des droits de l‘homme documentés, les soldats israéliens ont exécuté 183 palestiniens et ont blessé des centaines de palestiniens pendant les manifestations.
À savoir que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu encourage l‘exécution et la liquidation des palestinien par la récompense des soldats criminels.
Issa Qaraqe a souligné que les autorités israéliennes de l‘occupation, détiennent encore 251 corps des martyrs palestiniens dans des "cimetières de nombres" depuis les années soixante du siècle dernier jusqu‘à présent.
Pour sa part, la mère de l‘enfant prisonnier, Shadi Farrah, condamné à 3 ans de prison ferme, a exposé la souffrance des enfants prisonniers et leurs familles, invitant les nations unies et les institutions des droits de l‘homme, d‘intervenir de toute urgence pour protéger l‘enfance palestinienne et à obliger le gouvernement israélien d‘appliquer les normes et les lois internationales en ce qui concerne l‘enfant.
H.A/F.N