Genève, le 24 mai 2024, WAFA- Le porte-parole de l'Organisation des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), Kazem Abo Khalaf, a confirmé samedi que les personnels médicaux de la bande de Gaza travaillaient sous une pression extrême, dans un contexte de pénurie de médicaments et de fournitures médicales, de coupures d'électricité et de carburant nécessaires au fonctionnement des appareils et équipements médicaux dans les hôpitaux.
Selon le site officiel de l'organisation, un porte-parole d'Abo Khalaf a déclaré que l'ONU ne demandait pas l'impossible dans la bande de Gaza, mais seulement l'application du droit international, qui garantit aux civils le droit au traitement, à la vie et à la mobilité, ajoutant : " Si Gaza est laissée dans cette situation, nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire dont les effets ne seront pas effacés pendant des décennies. "
Il a également souligné qu'il y avait des cas humanitaires critiques d'enfants, de femmes et de personnes âgées qui mouraient quotidiennement en raison de l'incapacité de recevoir des soins médicaux appropriés, expliquant que la situation ne pouvait pas être réparée uniquement par l'aide, mais nécessitait un plan global pour reconstruire l'économie et faire fonctionner et ouvrir des passages en douceur permettant l'entrée de marchandises, de carburant et de fournitures médicales.
Le système de santé dans la bande de Gaza a été presque complètement détruit par les bombardements et le blocus israéliens, a ajouté Abu Khalaf, notant que le nombre d'hôpitaux qui fonctionnaient avant la guerre dans la bande était de 36 hôpitaux, mais que ce nombre est tombé à seulement 18, la plupart d'entre eux fonctionnant à une capacité partielle ne dépassant pas 50% de leur capacité et que plus de 10 500 blessés palestiniens ont besoin de sortir de la bande de Gaza pour recevoir un traitement urgent à l'étranger, mais le taux d'évacuation des cas ne dépasse pas seulement deux cas par jour.
Il a ajouté : " Si la situation continue comme ça, nous aurons besoin de plus de 13 ans pour que tous les malades soient évacués. "
N.S
