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Accueil Occupation 04/May/2020 07:52 AM

La prisonnière Mays Abou Ghosh condamnée à des peines d’emprisonnement

Ramallah, le 4 mai 2020, WAFA- Le tribunal israélien de l’occupation a publié hier soir des condamnations de prison  et d’une amende contre la prisonnière Mays Abou Ghosh.

Le club a précisé que les condamnations contre Abou Ghosh étaient la prison ferme de 16 mois à compter de la date de son arrestation le 29 août 2019, en plus d‘une peine de 12 mois avec sursis de cinq ans à compter du jour de sa libération et d‘une amende de 2000 shekels (500 euros).

Le club a rapporté dans son communiqué que Mays souffre de graves douleurs au dos en raison des tortures qu‘elle avait subies pendant l‘interrogatoire.

Mays est étudiante à la faculté des médias à l’université de Birzeit, c‘est la sœur du martyr Hussein Abu Ghosh et du détenu administratif pour la deuxième fois, l’adolescent Sulaiman (17 ans).

Abu Ghosh (22 ans) du camp de réfugiés de Kalandiya au nord de Jérusalem occupée, a été arrêtée le 29 août 2019 après la perquisition et la dévastation de la maison de sa famille par les soldats israéliens

Elle a été transportée au camp militaire à la proximité du barrage militaire de Kalandiya et les soldats de l’occupation l’ont délibérément traînée par terre, ses mains menottées et ses yeux bandés et l’ont insultée.

Après, elle a été transférée au centre de détention ‘Al-Maskubiya’ et fouillée nue et les séances d’interrogatoire ont duré de longues heures attachée à une chaise dans une petite cellule froide, selon un témoignage de la prisonnière Abu Ghosh.

Après six jours, l’interrogatoire militaire avec Mays a commencé et a continué trois jours, pendant lesquels, elle a été frappée violemment et privée de sommeil.

Abou Ghosh a indiqué qu’elle a tenté à un moment d‘échapper aux mains des enquêteurs, assise dans l‘un des coins de la cellule, l’enquêtrice l’a frappée la tête contre le mur et l’a rouée de coups et insultée.

Les enquêteurs ont également amené son frère et ses parents pour faire pression sur elle afin de la forcer à avouer les accusations portées contre elle.

Les conditions des cellules où Abu Ghosh a été détenue, sont déplorables et manquent  d‘éléments les plus minimes de la vie humaine, a mentionné Mays Abu Ghosh.

À une occasion, les enquêteurs ont délibérément fait entrer un gros rat dans la cellule pour lui faire peur et n‘ont pas répondu à ses demandes les plus simples, telles que d‘aller aux toilettes, la provocant et la ridiculisant.

H.A/F.N

 

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