Ramallah, le 20 janvier 2018, WAFA- Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Malki, a appelé vendredi le Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à exercer son autorité statutaire, sans délai, pour empêcher la poursuite et la perpétuation des crimes contre le peuple palestinien.
A l‘occasion du troisième anniversaire de l‘ouverture de l‘examen préliminaire de la situation en Palestine, Malki a envoyé une lettre à Bensouda pour attirer son attention sur la récente escalade de la violence des forces de l’occupation israéliennes, les politiques et les pratiques coloniales illégales, y compris le meurtre illégal de 16 Palestiniens et environ 3000 bléssés et la détention de 720, dont 184 enfants.
La lettre a présenté en particulier des informations sur l‘arrestation illégale, le transfert et la détention d‘Ahed Tamimi, 16 ans, lors d’une perquisitionne de sa maison dans le village de Nabi Saleh, le 19 décembre, dans une violation des Conventions sur les droits de l‘enfant et contre la torture, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la quatrième Convention de Genève et les crimes relevant du Statut de Rome.
À cet égard, le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé que « ces pratiques systématiques et largement répandues font partie intégrante du système d‘oppression et de racisme que le gouvernement israélien emploie contre le peuple palestinien. Le cas d‘Ahed est simplement une preuve supplémentaire d‘une politique israélienne bien établie de privation grave et discriminatoire des droits fondamentaux des Palestiniens. "
Malki a également demandé que le Bureau du Procureur (BDP) exprime sa position concernant la violence incessante commise contre les Palestiniens, conformément à la pratique établie du Bureau du Procureur à cet égard.
L‘État palestinien a également demandé au Bureau du Procureur d‘appeler tous les responsables et les forces israéliennes à renoncer à toute action contre les enfants qui pourrait constituer une violation des engagements d’Israël en vertu du droit international humanitaire et du droit international humanitaire et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
K.R/F.N