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Accueil Occupation 20/May/2025 01:08 PM

Haaretz : Ce que l’armée israélienne commet dans la bande de Gaza est un crime de guerre de masse

Ramallah, 20 mai 2025, WAFA- Le journal israélien Haaretz a déclaré mardi que ce que l'armée d'occupation israélienne commet dans la bande de Gaza constitue un crime de guerre collectif.

« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre des Finances Bezalel Smotrich ne cherchent pas à cacher les crimes qu'ils commettent déjà ou ceux prévus dans un avenir proche : la destruction de Gaza, son occupation et l'orchestration de déplacements massifs », a déclaré le journal dans son éditorial.

Le journal ajoute : « Pour eux (Netanyahu et Smotrich), la catastrophe humanitaire n'est qu'une question de diplomatie publique. »

Il a poursuivi : « Ce qu'Israël fait à Gaza n'est pas une question de diplomatie publique, mais un crime de guerre collectif. Les images qui nous parviennent de Gaza sont une tache indélébile sur la conscience morale d'Israël. »

« Au lieu de prolonger cette catastrophe, le gouvernement doit autoriser une aide humanitaire massive pour mettre immédiatement un terme à la famine massive des Palestiniens et mettre fin à la guerre par un accord de cessez-le-feu qui garantisse le retour de tous les otages », a-t-elle ajouté.

Les autorités d'occupation poursuivent leur politique systématique de famine visant environ 2,4 millions de personnes dans la bande de Gaza, fermant les points de passage pour les fournitures d'aide qui s'accumulent à la frontière depuis le 2 mars. Cette situation a plongé la bande de Gaza dans la famine et a coûté la vie à de nombreuses personnes.

Ces derniers jours, l’armée d’occupation a étendu son anéantissement de la bande de Gaza, déclarant une invasion terrestre dans le nord et le sud de la bande.

Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation israéliennes ont lancé une agression contre la bande de Gaza, entraînant la mort de 53 486 citoyens, dont la majorité étaient des enfants et des femmes, et la blessure de 121 398 autres. Il s'agit d'un bilan préliminaire, car un certain nombre de victimes restent sous les décombres et dans les rues, impossibles à atteindre par les ambulances et les équipes de secours.

R.N

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