Jérusalem capitale de Palestine/ Washington, le 25 janvier 2018, WAFA- Jeudi, les dirigeants de 21 organisations chef de file humanitaires internationales, ont envoyé une lettre à l’administration américaine, en protestation contre sa décision sur la réduction du financement présenté à l’agence de secours et de travail pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (l’UNRWA).

Ces organisations ont exprimé leur préoccupation des conséquences humanitaires de cette décision qui touchera la vie aux enfants, femmes et hommes en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les dirigeants de ces organisations humanitaires ont confirmé que la décision américaine aura des conséquences graves si elle sera appliquée totalement.

Il convient de mentionner que la lettre a été envoyée à l‘ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, Nicky Haley, au ministre américain des affaires étrangères, Rex Tilerson, au conseiller de la sécurité nationale, HR McMaster et au secrétaire à la défense, James Matisse.

Le chef de l‘organisation internationale pour les réfugiés, vice-secrétaire américain de l‘ancien ministre de la population, des réfugiés et de la migration, Éric Schwartz a mentionné :" comme a déclaré l‘ambassadrice, Nicky Haley, que cette décision vise à punir les dirigeants politiques palestiniens, en les forçant à faire des concessions politiques.

M. Schwartz a souligné qu’il est faux de priver les civils des aides pour punir les dirigeants politiques, ce qui reflète un dépassement sérieux de la politique et des principes américaines adoptées par les précédentes administrations américaines .

Le chef du conseil norvégien pour les réfugiés aux États-Unis, Joel Charney a ajouté que la politique américaine prévoit que l’enfant affamé ne connait pas la politique, comme  l‘a déclaré le président américain Reagan  pour justifier l’aide à la famine en Ethiopie en 1984 et que les aides doivent être présentées en vue de sauver la vie et atténuer la souffrance sur la base des besoins et il n‘y a aucune raison de violer ce principe dans le cas des civils palestiniens.

La lettre a été conclue : ‘ il est très inquiétant d‘ignorer  les principes des politiques américaines depuis des décennies, invitant l’administration américaine de reconsidérer cette décision regrettable qui sape les valeurs importantes et décisives.

H.A/F.N