Ramallah, le 17 octobre 2018, WAFA- Mercredi, le secrétaire général du comité exécutif de l’organisation de libération de la Palestine, Saeb Erikat a salué le vote de l’ONU en accordant plus de prérogatives juridiques à l’État de la Palestine (membre observateur) afin de remplir ses fonctions en tant que président du Groupe des 77 et de la Chine.
Erikat a considéré le vote de 146 pays au profit de la résolution contre 3 pays contre la résolution (l’Amérique, Israël et l’Australie), d’un message très fort de la communauté internationale que l’administration du président, Trump et le gouvernement d’Israël se tiennent sur le mauvais côté de l’histoire par la poursuite de leurs tentatives à entraver la concrétisation de l’indépendance de l’État de la Palestine, sa capitale Jérusalem-Est sur les frontières de 4 juin 1967.
Dans un autre contexte, Erikat a condamné fermement les déclarations de Netanyahou sur notre peuple chrétien lors d‘une conférence honteuse appelée "Sommet des médias chrétiens", soulignant que chaque Palestinien, quelle que soit sa religion, faisait partie intégrante du peuple palestinien dans la partie et en exil.
Il a condamné que le premier ministre de l’occupation délibère de falsifier les faits en utilisant le christianisme pour appuyer ses déclarations racistes et hostiles, décrivant ses déclarations sur les Palestiniens chrétiens et de Bethléem de déclarations fragiles qui reflètent une mentalité raciste.
Il a dit : ‘ l’État occupant a été établi sur la base de déracinement et de l’exile forcée de Palestiniens dont les chrétiens que Israël a ethniquement nettoyés des dizaines de familles chrétiennes depuis la Nakba de 1948 et qui vivent actuellement en tant que réfugiés dans des camps au Liban.
Après l‘occupation de 1967 et le projet de colonisation, Israël a lancé une campagne massive pour saisir les terres, construire le mur de l’apartheid sur les terres de Bethléem et établir 18 colonies illégales dans toute la ville.
Il a poursuivi qu’Israël, force occupante, refuse de réunir les familles palestiniennes, ce qui a particulièrement affecté la présence chrétienne palestinienne à Jérusalem occupée, où des dizaines de milliers de chrétiens palestiniens sont empêchés de prier dans les lieux saints à cause de la politique raciste d‘Israël qui interdit le retour des Palestiniens puisqu’ils sont non-juifs.
Après l‘adoption de la loi israélienne raciste ‘État-juif’ et le soutien de ses alliés dans l‘administration de Trump, le gouvernement israélien continue à utiliser la religion pour justifier ses crimes et ses violations systématiques des droits du peuple palestinien.
Erikat a mentionné qu’un groupe de chrétiens étrangers ont participé dans la conférence et ont visité les colonies illégales et le mur de l’apartheid à Bethléem, dans des tentatives de normaliser l’apartheid en Palestine, soulignant que sanctification de l‘apartheid est honteuse.
D’un autre côté, Erikat a exprimé son rejet ferme que l’Australie utilise la ville de Jérusalem comme moyen pas cher au service de la politique intérieure, en violation des obligations contractées par l‘Australie en vertu du droit international, en particulier la résolution (487) du Conseil de sécurité.
H.A