Jérusalem, le 23 février 2020, WAFA- Les médecins ont enlevé hier l’œil de l’enfant Malik Issa (9 ans) qui a été touché par balles de la police israélienne dans la localité d’Al-Issawiya au nord-est de Jérusalem occupée, selon la mère de l’enfant.

Le 6 de ce mois-ci, les soldats d’occupation ont délibérément tiré le feu en direction de l’enfant Malik, l’ont blessé directement à l’œil alors qu’il descendait de l’autobus scolaire devant sa maison, a souligné sa mère.

Elle a dit : « Il n‘y a aucune justification pour tirer le feu sur Malik et ce qui s‘est passé n‘est rien d‘autre que la haine des soldats de l‘occupation et leur mépris pour la vie des Palestiniens, surtout des enfants ».

Il convient de mentionner que les médecins n’ont pas réussi à sauver l’œil, ce qui les a forcés à le retirer.

De son côté, le gouverneur de Jérusalem Adnan Ghaith a dit à WAFA que le cas de l’enfant Issa est l’un des dizaines de cas ciblés directement par les forces d’occupation et un autre témoin des crimes commis contre les enfants à Jérusalem occupée.

Il a clarifié que l’enfant Malik a besoin d’une série  d‘opérations chirurgicales et des traitements pour se rétablir, tenant le gouvernement d‘occupation pleinement responsable de ce crime, appelant le monde à assumer ses responsabilités contre ces crimes et à empêcher la récurrence de tels crimes contre les citoyens sans défense.

Al-Issawiya, un village palestinien de quelque 20,000 habitants, souffre des pratiques israéliennes brutales : les incursions quotidiennes aveugles sans justification et les démolitions de bâtiments et d’installations qui sont une réalité quotidienne dans ce village.

Toutes ces pratiques ont laissé les résidents du village de Jérusalem épuisés, sans fin en vue.

Le village souffre d’une infrastructure médiocre, les habitants sont constamment harcelés par la police des frontières israélienne et toute personne, y compris les enfants, risque une arrestation arbitraire.

H.A