Ramallah, le 10 juin 2020, WAFA- Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté 340 citoyens en mai dernier, dont 25 enfants et 10 femmes.
Les institutions concernant les prisonniers Palestiniens : la Commission des affaires des prisonniers, le Club des prisonniers, la Fondation Al-Dameer pour les soins aux prisonniers et les droits de l‘homme, ont mentionné dans une rapport d‘information publié ce mercredi, que le mois de mai dernier, a témoigné une escalade dans le taux des arrestations par rapport au mois d’avril.
Elles ont souligné que les autorités d‘occupation ont arrêté: 162 citoyens de Jérusalem occupée, 17 citoyens de Ramallah et Al-Bireh, 41 citoyens d‘Hébron, 64 citoyens de Jénine et 23 citoyens de Bethléem, tandis qu‘elle ont arrêté cinq citoyens de Naplouse, 15 citoyens de Tulkarem, dix citoyens de Qalqilya, en plus de trois citoyens de Gaza, alors qu‘aucune arrestation n‘a été enregistrée dans les gouvernorats de Jéricho, Tubas et Salfit.
Les institutions ont indiqué que cette escalade s’est poursuivie pendant la propagation continue du virus "COVID-19", ce qui pouvait provoquer la transmission de l‘infection aux citoyens palestiniens durant les arrestations brutales.
Elle ont indiqué qu‘à la fin du mois de mai, le nombre de détenus dans les prisons d‘occupation s‘élevait à 4 600, dont 41 prisonnières, tandis que le nombre d‘enfants prisonniers était de 170 et les prisonniers administratifs de 380.
Notant que le nombre des détention administrative s‘élevait à 110, dont 44 nouvelles détentions administratives et 66 prolongations.
Les institutions des prisonniers ont affirmé que l‘occupation a cherché au cours des dernières décennies à stigmatiser la lutte palestinienne à travers plusieurs voies, dont une partie est la promulgation de lois et d‘ordres militaires à cet effet.
Les institutions ont appelé les organisations de défense des droits de l’homme à la nécessité de faire face à cette question.
F.N