NOUVELLES IMPORTANTES
Accueil Les Prisonniers 10/August/2025 02:40 PM

39 enfants et 12 femmes parmi 662 palestiniens arrêtés en juillet dernier 

39 enfants et 12 femmes parmi 662  palestiniens arrêtés en juillet dernier 

 

Ramallah, le 10 août 2025, WAFA- Les institutions de prisonniers ont déclaré que 662 arrestations ont été enregistrées en Cisjordanie, y compris Jérusalem, au cours du mois de juillet 2025, dont 39 enfants et 12 femmes.

Les institutions de prisonniers (la Commission pour les affaires des prisonniers et des prisonniers libérés, le Club des prisonniers palestiniens et la Fondation Addameer pour la prise en charge des prisonniers et les droits humains) ont expliqué dans un rapport publié aujourd’hui, dimanche, que le nombre d’arrestations en Cisjordanie depuis le début de la guerre de génocide a grimpé à plus de 18.500, dont plus de 570 arrestations de femmes et environ 1.500 arrestations d’enfants.

Ces chiffres incluent ceux dont la détention a été maintenue par l’occupation et ceux qui ont ensuite été libérés, et n’incluent pas le nombre de détenus de Gaza, estimé à des milliers depuis le début du génocide.

Les institutions ont ajouté, dans leur bulletin sur les données et cas les plus importants documentés au cours du mois de juillet, que les autorités d’occupation israéliennes poursuivaient des campagnes d’arrestations systématiques en Cisjordanie, parallèlement à l’escalade de l’agression coloniale dans les villages et les villes, qui a contribué à augmenter le rythme des arrestations, et l’agression contre Masafer Yatta en est un exemple marquant.

Ces campagnes ont été accompagnées d’exécutions sur le terrain, de destructions de maisons, d’une escalade des enquêtes sur le terrain associée à des abus et des passages à tabac sévères, ainsi qu’au terrorisme organisé, et à la prise en otage des familles des personnes poursuivies, en particulier les femmes. Les vols et saisies sont également devenus une politique fixe accompagnant les arrestations.

L’occupation a également continué à étendre son utilisation de la détention administrative, avec ses services de renseignement émettant des centaines d’ordres ciblant les prisonnières et les enfants, sous prétexte d’un « dossier secret ». Les institutions ont confirmé à plusieurs reprises que le pourcentage de détenus administratifs est le plus élevé par rapport aux détenus et aux condamnés, dans un changement historique pour le mouvement des prisonniers après le génocide, car leur nombre a atteint 3613 aujourd’hui, dont plus de 80 enfants et 8 prisonnières.

De plus, les institutions ont souligné l’escalade continue dans le ciblage des journalistes, en les transférant à la détention administrative ou en les arrêtant sur la base d’allégations d'« incitation » sur les sites de médias sociaux, comme le nombre d’arrestations ou de détentions contre des journalistes depuis le début du génocide a atteint pas moins de 195, dont 50 qui sont toujours en détention, y compris une journaliste.

Les institutions ont également noté que les attaques coloniales avaient récemment atteint leur apogée et contribué à fournir une couverture pour de nouvelles arrestations. L’affaire du martyre du citoyen Odeh Al-Hathalin par des balles coloniales, et l’arrestation d’un certain nombre de membres de sa famille et de citadins, ont constitué un exemple de crime systématique, ainsi que le rôle joué par la « justice » israélienne dans la libération du meurtrier du martyr, dans un appel explicite aux colons pour continuer les crimes de meurtre et de déplacement.

Les autorités d’occupation n’ont pas cessé de cibler les prisonniers libérés, en particulier ceux qui ont été libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, en prenant d’assaut leurs maisons, en les convoquant pour enquête et en abusant de leurs familles. Cette politique constitue une extension du ciblage des anciens prisonniers, car un grand pourcentage des détenus actuels sont d’anciens prisonniers qui ont été arrêtés plusieurs fois.

N.S

Nouvelles connexes

Lire la suite