Ramallah, le 10 décembre 2018, WAFA- Lundi, le Syndicat des journalistes palestiniens (PCJ) a condamné la prise d’assaut par l‘armée israélienne du siège de l‘Agence de presse et d‘informations palestiniennes (WAFA) dans la ville de Ramallah.

Dans un communiqué, le syndicat considère la prise d’assaut du siège de WAFA, de nouveau crime contre les médias palestiniens et une violation flagrante de l‘armée d‘occupation contre tous les médias palestiniens dans le contexte d‘une série continue de crimes et de violations israéliennes contre les médias et les journalistes palestiniens.

 Le syndicat a confirmé qu‘il poursuivrait avec la Fédération internationale des journalistes et l‘Union des journalistes arabes cette attaque dangereuse, avec toutes les organisations internationales pour condamner ce crime et pour que les auteurs doivent rendent compte de leurs actes conformément au droit international.

La rédactrice en chef de WAFA, Khuloud Assaf a déclaré : "L‘armée de l‘occupation a détenu le personnel de l‘agence dans une pièce, a pris la salle des serveurs, saisi les enregistrements, des cassettes de caméras et des caméras des photographes de l‘agence".

Mme. Assaf a ajouté que les soldats israéliens avaient lancé une bombe assourdissante au quatrième étage de l‘agence pour intimider les journalistes, ainsi qu‘une grenade au gaz sur le balcon de la salle de rédaction située au deuxième étage du bâtiment, provoquant la suffocation de tous les journalistes.

 Elle a souligné que les soldats israéliens avaient utilisé les fenêtres et les balcons du siège de l‘Agence pour lancer des bombes à gaz et des balles assourdissantes et «en caoutchouc» sur les jeunes qui avaient résisté à la prise d’assaut de la ville.

F.N