Accueil Politique 24/February/2018 04:13 PM

24 ans après le massacre de la mosquée d‘Ibrahimi

Hébron, le 24 février 2018, WAFA- Hébron marque dimanche 24 ans du massacre de la mosquée d‘Ibrahimi lorsqu‘un colon israélien a ouvert le feu sur des musulmans pendant les prières de l‘aube un matin de Ramadan tuant 29 fidèles et en blessant 150 autres.

Le colon, un médecin américano-israélien identifié comme Barouch Goldstein qui habite dans la colonie de Kiryat Arba à Hébron, est entré dans la mosquée alors qu‘un grand nombre de fidèles musulmans du Ramadan, principalement des personnes âgées priaient et a ouvert le feu par hasard, menant au grand nombre de morts et de blessés.

Pour aggraver la situation, les soldats israéliens stationnés à proximité de la mosquée ont fermé les portes de la mosquée et ont empêché les fidèles de s‘enfuir pour sauver leur vie. Ils ont également empêché les gens de l‘extérieur d‘y entrer pour aider à évacuer les morts et les blessés.

Les habitants qui ont essayé d‘atteindre la mosquée et ceux à l‘intérieur ont affronté les soldats, laissant un nombre supplémentaire de morts et de blessés, et les affrontements ultérieurs à la suite des funérailles ont porté à 50 le nombre de Palestiniens tués ce jour-là à Hébron.

En outre et immédiatement après le massacre, Israël a décidé de punir les victimes par la fermeture de la vieille ville d‘Hébron, où se trouve la mosquée d‘Ibrahimi, pour six mois. Un comité israélien formé pour sonder le massacre a recommandé, au lieu de punir les colons juifs, de diviser la mosquée entre musulmans et juifs et de fermer plusieurs rues commerciales, la plus célèbre, la rue Shuhada, qui reste fermée devant les Palestiniens jusqu‘à aujourd‘hui. Des points de contrôle de l‘armée ont également été mis en place et ont restreint le mouvement des Palestiniens tandis que les colons israéliens continuent de se déplacer librement et sans aucune restriction.

Les nouveaux faits sur le terrain créé après le massacre pour punir les victimes sont toujours en place jusqu‘à aujourd‘hui.

K.R

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