Ramallah, le 16 septembre 2018, WAFA- Aujourd’hui marque la 36ème commémoration du massacre de Sabra et Chatila qui a eu lieu le 16 septembre 1982 dans les camps de réfugiés ‘Sabra et Chatila’ au Liban.
Les massacres commis contre les fils du camp ont duré trois jours, du 16 au 18 septembre, au cours desquels un grand nombre de citoyens sont tombés en martyre dont des hommes, des enfants, des femmes et des hommes âgés dont la plupart était des Palestiniens.
Le nombre des martyrs a été estimé entre 3500 et 5000 sur 20000 personnes qui vivaient à Sabra et à Chatila au moment du massacre.
Le massacre a été commencé après que l’armée israélienne a encerclé les camps, dirigée par le ministre de la guerre, Ariel Sharon et Raphael Eitan, sachant que ce massacre a été commis hors des médias en utilisant les armes blanches de d’autres dans les opérations de liquidations des résidents des camps.
L’armée israélienne et l’armée du Sud Liban ont encerclé les camps de Sabra et Chatila, sous prétexte de rechercher des combattants Palestiniens, mais, seuls des enfants, des femmes et des hommes âgés se trouvaient dans les camps.
Les soldats israéliens et libanais ont tué les femmes et les enfants, mentionnant que les bulldozers israéliens se sont entrés dans les camps pour les ravager et démolir les maisons afin de cacher le crime.
Le massacre a été exécuté en vengeant des Palestiniens qui ont résisté la guerre israélienne pendant trois mois de blocus qui a été fini avec des garanties internationales pour protéger les habitants non-armés des camps après le départ de la résistance palestinienne de Beyrouth, mais les pays garants n’ont pas respecté leurs engagements et laissé les innocents face à leur destin par les pires façons de tuer.
Le massacre a visé de terroriser les Palestiniens afin de les pousser à émigrer hors du Liban, d’attiser le conflit interne au Liban, d’achever de la lutte israélienne contre l’existence palestinienne en 1982 et d’inciter les Palestiniens contre leur direction sous prétexte qu’elle a quitté le Liban et les ont laissés sans protection.
À la suite du massacre, le gouvernement israélien a ordonné à la Cour suprême de former un comité d‘enquête spéciale appelé ‘Kahan’, et le président de la Cour suprême, Yitzhak Kahn, a décidé de diriger le comité lui-même et le comité a annoncé les résultats de l’enquête en 1983.
Le Comité a également reconnu que le ministre de la guerre de l’époque, Ariel Sharon assume une responsabilité indirecte du massacre ainsi que le comité a critiqué le premier ministre de l’occupation, Menahem Begin, l‘ancien ministre des Affaires étrangères, Yitzhak Shamir, l‘ancien chef d‘état-major des forces israéliennes de guerre, Rafael Eitan et les chefs des services de renseignement, expliquant qu’ils n’ont pas fait assez pour empêcher le massacre ou l’arrêter au début.
Le massacre de Sabra et Chatila n’était pas le premier massacre sioniste commis contre le peuple palestinien et ne sera pas le dernier qui, il a précédé les massacres de Qibya et de Deir Yassin et Tantura, suivi du massacre dans le camp de réfugiés de Jénine, les massacres de Gaza et d‘autres et malgré l’horreur des meurtres et des destructions à Sabra et Chatila, dont le monde a été témoin, les coupables sont toujours libres.
H.A